- HORAIRES DE CHABBAT : PARACHAT TÉÇAWÉ + CHABBAT ZAKHOR
- REVISIONS MEGUILLAT ESTHER
- DISPARITION DU RABBIN Alain (Michaël) SCETBON
- RECHERCHE DE LOCAUX…TOUJOURS ET ENCORE
- HORAIRES DE CHABBAT : PARACHAT TÉÇAWÉ + CHABBAT ZAKHOR

PARIS : Entrée : 18h23 / Sortie : 19h32
ATTENTION : on sort 2 sifrei torah, un pour la paracha de la semaine, et un pour le passage que l’on lit « Chabbat Zakhor », la semaine précédant Pourim (« Zakhor èt Acher ‘Assa Lékh’a ‘Amalek« … (qui se trouve dans le livre de Dévarim, Paracha Ki Tétsé chapitre 17- verset 8 : « Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek », Aman était un descendant d’Amalek).
Ainsi que le rapport le Rav David SCETTBON auteur du Alé Hadas (livre des Minhaguim tunisiens), le chabbat zakhor on ajoutee dans l’office Mi Khamokha. Iintialement intercalé au milieu de Chirat Hayam (avant le verset Mi Kamocha Ba′elim Adonai – Mi kamocha ne’dar bakodesh … ; מִי-כָמֹכָה בָּאֵלִם יְהוָה,
מִי כָּמֹכָה נֶאְדָּר בַּקֹּדֶשׁ;) ou bien dans Nichmat Kol ‘Haï (avant כָּל עַצְמֹתַי תֹּאמַרְנָה יְהֹוָה מִי כָמוֹךָ – kal atsmotaï tomarna, Ado-naï, mi kamokha).
A Tunis, contrairement à Djerba (qui maintenant agit comme Tunis) et au Maroc qui a longtemps procédé autrement (Rebbi Chalom Messas, Chémech Oumaguène, vol. 3, p. 108), on s’est rapidement conformé à l’avis de Rebbi Messaoud Elfassi (Mich’ha Dirvouta, vol. 1 § 112) de ne pas s’interrompre au milieu de l’offfice,et on a repoussé Mi Khamokha après le Kaddich titkabal de Cha’harit.
En conclusion de Mi Khamokha, on lit le Tehilim 124, puis le kaddich yéhé chélama. Ce même tehilim 124 seraaussi lu à l’office de arvit de Pourim à la place du psaume habituel Chir Lama’alot’Enai.
2. REVISIONS MEGUILLAT ESTHER
3. DISPARITION DU RABBIN Alain (Michaël) SCETBON zal

« Et maintenant, la Haggadah de Pessah’ par Alain Scetbon…et ses élèves« .
Combien sommes-nous à avoir révisé, que dis-je, appris à chanter, que dis-je encore, à avoir tenté de chanter la haggadah à la tunisienne grâce aux enregistrements « d’Alain Scetbon…et ses élèves« . C’était l’époque des K7, puis des lecteurs CD.
Alain Scetbon vient de décéder en Israël où il résidait depuis sa Alyah à Netanya, après avoir pendant de très longues années officié à la synagogue de Garges les Gonesse dans le Val d’Oise.
Véritable ‘hazan, il était l’un des derniers à maitriser avec autant d’authenticité les airs de la liturgie tunisoise, et il avait notamment été l’un des élèves préférés et les plus doués du chantre Acher Mizrahi.

Il faut le remercier pour tout le travail de transmission qu’il a accomplit tout au long de sa vie en formant des centaines et des centaines de disciples, afin de les faire profiter de ses connaissances, en ne les gardant pas jalousement pour se produire en vedette, mais bien au contraire en distribuant avec générosité son savoir, des heures et des heures durant. Formé à l’école de Tunis, il était extrêmement rigoureux sur la prononciation des lettres, sur le respect de la grammaire hébraïque, le dikdouk, sur les taamim de la Torah.
Ce sens de la transmission, il l’a reçu de ses maîtres, et nous espérons que cela serve d’exemple aux jeunes ‘hazanim afin qu’ils n’interrompent pas un fil initerrompu de transmission.
Il maitrisait également la musique et jouait de l’oud avec un réel talent, véritable virtuose des gammes de musique arabes, les « makam » qui sont des notes jouées sur 1/4 de ton : makam ‘Ajam, ‘Irak, Bayati, Nahaouand, Rast, etc.

Vous trouverez sur notre site, à la rubrique « hazanout » quelques enregistrements d’Alain Scetbon et nous ferons en sorte de compléter la rubrique par de nouveaux enregistrements dès que possible.
VOICI LE MESSAGE POSTE PAR MONSIEUR LE GRAND RABBIN RENE GUEDJ, ANCIEN GRAND-RABBIN DE SARCELLES ET DU VAL D’OISE:

L’HOMMAGE DE GUY-DAVID COHEN, administrateur du CFJT, et ancien élève d’Alain SCETBON :
« La rencontre avec Rabbi Mikhael, fait partie de ces rencontres qui changent une vie.
Quand on grandit dans la nostalgie de la Tunisie et le souvenir d’une Tunisie qui nous a abandonné, et qui a aujourd’hui effacé notre existence, on la retrouve avec Rabbi Mikhael.
Compteur des milles et une nuit des sources de la Torah, chanteur puriste de la Torah, des psaumes de David, de chants anciens, d’une lignée remontant au Beth-Hamikdash, orateur talentueux en Français, en Arabe et en Hébreu, pédagogue hors pair pour donner envie d’apprendre de connaitre, de savoir, et enfin, toujours le mot pour rire et égailler son entourage.
Rabbi Mikhael un réel personnage, il ne voulait pas du titre de Rabbi, mais avec son savoir, sa simplicité, son charisme, c’était simplement Monsieur Scetbon.
En Torah, c’était un puit sans fond, formé au savoir et à la source des sages anciens de Tunisie ;
En chant, c’était un maître de la précision, l’apprentissage à se délecter, le Kiff dans sa splendeur. Ça sentait bon le vendredi soir, le beujma sur la table et l’odeur du couscous boulettes avec tous ses accompagnements dans les moindre détails, les navets, la mermoumè, le hajlouk et la boukha.
C’était ça la Tefila de Rabbi Mikhael.
Que de souvenirs, de bons mots, de rigolades, de chants et d’enseignements.
Nos chères traditions, un monde, la mémoire des générations qui nous ont précédées. Une rencontre qui change une vie« .
4. RECHERCHE DE LOCAUX…ENCORE ET TOUJOURS
Nous avons déposé un dossier pour un local à Neuilly-sur-Seine, et il n’y a pas (encore) de miracle en ce mois d’Adar. Et pourtant, nous y avions cru. Mais notre offre n’a pas été acceptée en raison de notre activité qui fait – probablement – peur à certains bailleurs.
Nous lançons donc un appel à la communauté. Si vous avez ou connaissez un propriétaire qui serait d’accord pour louer au CFJT un de ses locaux, faites le nous savoir.

Notre projet, dans son ensemble, est le suivant :
- Disposer d’un local de plusieurs centaines de m² à Neuilly-sur-Seine ;
- Y déposer les ouvrages écrits par les rabbins de Tunisie (notre projet de « bibliothèque du judaïsme tunisien »)
- permettre aux rabbins et talmidei hakhamim de les étudier
- en donner également l’accès aux universitaire et chercheurs qui pourront y trouver des renseignements historiques, sociologiques, voire généalogiques contenus souvent dans leurs introductions ;
- Affecter une salle de 100m² pour un oratoire de rite tunisien « Oratoire Rebbi Nathan Borgel zatzal’ »), permettant au public de se familiariser avec la tradition liturgique tunisienne, la décoration de cet oratoire reprenant le modèle des oratoires présents en Tunisie (couleurs blanche et bleu, style architectural, faïences, etc.),
- Créer un talmud torah pour permettre aux jeunes d’apprendre l’hébreu et les prières à la tunisienne
Nous avons besoin de reprendre nos offices, c’est ainsi que nous finançons grâce à vos dons nos activités et la constitution de notre projet phare : « la bibliothèque du judaïsme tunisien« .