Pour choisir votre office pour les fêtes de Tichri cliquer ici
  1. HORAIRES DE CHABBAT ET DE NOS OFFICES : PARACHAT WAYECHEV
  2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
  3. LES 5 MN DE KODESH DU DR FRANCIS BRAMI
  4. CALENDRIER DE HANOUKA
  5. LA FÊTE DES FILLES : ROCH ‘HODECH ELBNAT
  6. COMMENT PROCEDER A L’ALLUMAGE ET PRIERES DE HANOUKA
  7. CARNET DE FAMILLES : BAT MITSVA FAMILLE ASSUIED
  8. HAZKARAH DE NOS RABBANIM

1. CHABBAT WAYECHEV (horaires de Paris)

  • ENTREE DE CHABBAT : 16h36
  • SORTIE DE CHABBAT : 17h49

OFFICE SAMEDI 17 DECEMBRE à 9h00 (hodou) au Château After Place, 48 rue de Villiers Limite Levallois/Neuilly-sur-Seine

2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY

WAYÉCHÉV – LE SECRET DE LA RÉUSSITE

Pour la guérison complète de Chemouel ben Renée Bacca et de Colette Bellara bat Esther.

« L’Eternel fut avec Yossef, qui devint un homme prospère et fut admis dans la maison de son maître l’Egyptien » (Genèse 39-2)

Après avoir été vendu comme esclave par ses frères, Yossef atterrit en Égypte où règnent la débauche et la perversion. Là, le jeune homme de dix-sept ans est racheté aux Ismaélites par Potiphar, un officier de Pharaon aux mœurs légères et dont la femme – Zélikha – est tout aussi dépravée que lui. Au sein de cette demeure malsaine, Yossef préserve héroïquement son intégrité face aux tentations harcelantes surgissant de toutes parts.

A ce propos, dans son livre Minḥat Cohen, rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen¹ z”l, explique que deux facteurs peuvent entrainer l’homme à fauter : le premier, la réussite, comme dit le verset « Yechouroun s’engraissa et se regimba (contre L’Eternel) » (Deutéronome 32-15). Le second, la fréquentation des mécréants, comme il est dit « Frayer avec les sages, c’est devenir sage ; fréquenter les sots, c’est devenir mauvais » (Proverbes 13-20). Selon cette idée, la Thora, à travers notre verset, vient témoigner de la piété de Yossef. En effet, tous les paramètres étaient réunis pour encourager le jeune Yossef à s’éloigner de Dieu. Tant sa réussite extraordinaire, mentionnée au début du verset (« [Il] devint un homme prospère ») que ses fréquentations peu recommandables, évoquées à la fin de celui-ci (« [Il] fut admis dans la maison de son maître l’égyptien »), auraient pu écarter Yossef de la voie de ses pères. Mais malgré tout, il resta intègre et loyal envers Dieu, ainsi qu’il est dit explicitement « L’Eternel fut avec Yossef ». A aucun moment, Yossef ne faiblit dans son attachement à Dieu, la constance de sa foi et ses convictions affirmées, lui permirent de résister à la tentation.

Dans le même ordre d’idée, rebbi Chouchan Cohen² z”l, écrit dans son livre Péraḥ Chouchan, que le secret de la réussite de Yossef, réside dans l’expression « L’Eternel fut avec Yossef ». Ces quelques mots renferment, certes, le moyen que Yossef utilisa pour éviter de s’égarer, mais ils nous dévoilent également sa recette magique pour s’assurer de la réussite. Yossef, en effet, se représentait constamment la présence Divine à ses côtés, de telle sorte, qu’il associait Dieu à chacun de ses gestes, accomplissant ainsi le précieux conseil du roi David « Je fixe constamment l’Eternel devant moi » (Psaumes 16-8). Cette méthode infaillible, qu’adopta Yossef, fut la source de son succès et le rempart de son intégrité. Ainsi, dans son interprétation, rebbi Chouchan décompose le verset de la façon suivante : Grâce au fait que « L’Eternel fut avec Yossef », c’est à dire, de par son attachement à Dieu, Yossef « devint un homme prospère » et par la même occasion, il resta incorruptible même lorsqu’il « fut admis dans la maison de son maître l’Egyptien ».

Tant sur le plan spirituel que matériel, le secret de la réussite d’un homme, réside dans la place que Dieu occupe au sein de sa vie.

Aryé Bellity


¹ Rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen (1901-1959), grande figure du judaïsme Djerbien, il est sans conteste l’un des rabbins tunisiens les plus influents du XXème siècle. Descendant d’une noble lignée de Cohanim, il fut l’élève de rebbi Dawid (Didou) Cohen puis de rebbi Khalfon Moché Cohen. A dix-huit ans, lors d’un voyage à Tunis il obtient son diplôme de Shoḥet (abatteur) que lui décernent des grands rabbins de la capitale. En 1920, il devient greffier au tribunal de Djerba, avant de compter, à partir de 1932, parmi les juges rabbiniques du même tribunal. Il occupe en outre le poste de Roch Yéshiva (directeur d’académie talmudique), grâce auquel il forma d’éminents rabbins, tels que rebbi Khadir Ṣabban, rebbi Moussa Ḥaddad, rebbi Maṣliyaḥ Mazouz et rebbi Bouguid Sa’adoun. Il est l’auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages.

² Rebbi Chouchan Dawid Yom Tov Cohen (1907-1976), né à Djerba, il est le fils et l’élève du célèbre rebbi Khalfon Moché Cohen. Il travaille en tant que libraire et vendeur d’objets de culte mais reste néanmoins, très actif pour sa communauté et s’implique particulièrement au sein de l’institution ‘Or Thora’. A partir de 1920, il est le rédacteur d’une revue d’étude rabbinique portant le nom de ‘Oṣar HaThora’. Après le décès de son père, il lui succède et occupe le poste de juge rabbinique aux côtés de rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen et de rebbi Chélomo Mazouz. En 1956 il monte en Israël et s’installe dans la localité d’Eitan (fondée un an auparavant) où il occupe le poste d’autorité rabbinique jusqu’à sa mort. Il est l’auteur de nombreux livres.

3. LES 5 MN DE KODESH DU DR FRANCIS BRAMI

4. CALENDRIER DE HANOUKA

5. ROCH DODECH EL BNAT : FÊTE DES FILLES

samedi 24 décembre au soiret & dimanche 25 décembre

AInsi que nous le rappelait dans un de ses enseignements Rav Aryié BELLITY, dans toute l’histoire d’Israël, des femmes remarquables ont contribué à sauver cette petite nation de l’extinction. Aussi bien Assénath qui préserva Yossef d’une mort certaine, Ya’el qui délivra les tributs d’Israël en tuant héroïquement Siséra et Esther qui se dévoua pour son peuple – de nombreuses femmes ont joué un rôle décisif pour le sort du peuple juif.
A ce propos, dans différents pays du Maghreb et principalement en Tunisie, il est coutume de célébrer durant Ḥanoucca « la fête des filles » plus communément appelée, « Roch Ḥodesh El-Bnat ». Même si la véritable explication de cette instauration est inconnue, il est possible d’y voir l’occasion de témoigner notre gratitude à toutes ces femmes qui façonnèrent notre histoire. D’ailleurs, le rôle des femmes se révéla de nouveau déterminant à Ḥanoucca puisque Yéhoudith usa de ruse pour décapiter Holopherne et repousser ainsi l’ennemi grec. En outre, cette fête des lumières brille davantage pour les femmes que pour les hommes, car celles-ci sont obligées de chômer durant au moins une demie heure après l’allumage des bougies (Shoulḥan ‘Aroukh 670 § 1). De plus, pour la maitresse de maison, Ḥanoucca est clairement la fête la plus reposante du calendrier hébraïque, du fait qu’il n’existe à cette fête aucune obligation de festoyer au moyen de repas copieux (ibid. § 2). Les femmes, ainsi « libérées » de leur cuisine et devant interrompre leurs activités, auront tout le loisir de jouir du repos qu’offre cette fête. Il est aussi possible de noter cette particularité de la fête dans son appellation même, puisque חֲנֻכָּה en hébreu, pourrait-être l’acronyme de חֲנוּ כָּל הַנָּשִׁים _« reposez-vous toutes, mesdames ! »_.
Sous un autre aspect, Ḥanoucca et ses lumières symbolise également une lueur pour la délivrance des nombreux tourments dont souffre le peuple juif. Ces petites bougies, telles un phare dans la nuit noire, illuminent l’espoir d’apercevoir prochainement l’ère messianique et avec elle la fin de ce trop long exil. Plus que jamais, le rôle du pilier porteur, présent dans chaque demeure et qui brille malgré sa pudeur, se révèle être notre bouclier défenseur, contre les nombreux persécuteurs. Car ainsi que nous l’enseigne le Midrash Zouta (chap. 4) : « De même que les enfants d’Israël sortirent d’Egypte par le mérite des femmes pieuses, ainsi, c’est par leurs mérites qu’ils sortiront de leur dernier exil ». 

Ainsi que le rapporte le Rav David SETTBON dans le ‘Alé Hadas (livre des minhaguim tunisiens)  

Le jour de Roch ‘Hodech Tévet est la fête des filles. On l’appelle Roch ‘Hodeche Elbnat. Les juifs de Tunisie célèbrent cet évènement qu’on ne trouve pas dans la Bible : on sert des gâteaux : yoyos, makroudes, manicotis, briks au miel et la fameuse farka aux dattes qui est à la Fête des filles ce que la pièce montée est à la fête des garçons. De même, les jeunes hommes apportent ce jour-là, un beau cadeau ou des bijoux à leurs fiancées.

La raison généralement invoquée est en souvenir de l’action courageuse de Yéhoudit qui fit boire du lait à Holopherne et, une fois celui-ci endormi, le décapita. Rav Méir Mazouz propose une explication complémentaire. On sait en effet qu’en récompense de la non-participation des femmes à la faute du veau d’or, Hachem leur a offert Roch ‘Hodeche comme un petit Yom Tov (c’est pourquoi à Roch ‘Hodeche les femmes s’abstiennent de certains travaux ménagers tels que la couture). Or Roch ‘Hodeche Tévet présente une supériorité sur les autres, c’est le seul Roch ‘Hodeche où l’on récite le hallel complet. C’est donc lui que les Tunisiens ont désigné pour rendre hommage à nos dames.

BONNE FETE A TOUTES LES FILLES!

ראש חדש אלבנאת מבורך

6. COMMENT PROCEDER A L’ALLUMAGE ET PRIERES DE HANOUKA

7. CARNET DE FAMILLES : BAT MITSVA

MAZAL TOV à notre fidèle et ami Johan ASSUIED à l’occasion de la Bat Mitsvah de ses filles ainées Hanna & Emy, qui sera célèbrée ce ce jeudi 15 décembre !

8. HAZKARAH DE NOS RABBANIM

  • mercredi 21 décembre au soir et jeudi 22 décembre : Rebbi Eliahou BORGEL Hachéni
  • Samedi 24 décembre au soir et dimanche 25 décembre :
    • Rebbi Messaoud ELFASSI
    • Rebbi Itshak COHEN TANUGI dit « Houga Maghdoura »
  • dimanche 25 décembre au soir et lundi 26 décembre : Rebbi Yaâqov BOCCARA


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.