- HORAIRES DE CHABBAT
- LE FLASH PARACHA DU CFJT
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- REVISIONS DE LA PARACHA ET DE LA HAFTARAH
1. HORAIRES DE CHABBAT (horaires de Paris)
- ENTREE DE CHABBAT : 17h46
- SORTIE DE CHABBAT : 18h55
2. LE FLASH PARACHA (Exode 27 : 20 – 30 : 10)
Pour la guérison complète de Chemouel ben Renée Bacca et de Attou bat Ghzala
« De ton côté, fais venir à toi Aharon ton frère, avec ses fils, du milieu des enfants d’Israël, pour exercer le sacerdoce en mon honneur : Aharon, avec Nadav et Avihou, Él’azar et Itamar, ses fils. » (Exode 28-1)
Lorsque Dieu annonça à Moché qu’Aharon et ses fils avaient été choisis pour exercer la prêtrise au sein du peuple juif, le Midrash (Chémote Rabba 37-4) nous dévoile que Moché en fut peiné, en réponse de quoi Dieu lui dit : « la Thora était Mienne et Je te l’ai donnée ». A la lecture de ce texte, deux questions peuvent se poser : Premièrement, comment concevoir que l’homme le plus effacé qui soit, fut affecté par le privilège offert à son frère Aharon plutôt qu’à lui-même ? Deuxièmement, de quelle manière Moché trouva-t-il satisfaction dans la réponse que Dieu lui adressa en disant : « la Thora était Mienne et Je te l’ai donnée » ?
Afin de répondre à ces interrogations, rebbi Shim’on Cohen-Drihem[1] z”l, dans son œuvre Sha’ar Shim’on, rapporte au nom du Midrash (Chémote Rabba 3-17) qu’initialement, c’est Moché qui devait remplir la fonction du Cohen. Cependant, lorsque Dieu se dévoila à lui à travers le buisson ardent et qu’Il le pria de libérer Son peuple de l’Egypte (Exode chap. 3), Moché refusa à plusieurs reprises, ce qui lui valut de perdre la prêtrise. Celle-ci fut finalement attribuée à Aharon et Moché obtint le rôle de Lévite.
Avant de comprendre comment cet enseignement s’accorde avec ce qui précède, rebbi Shim’on développe l’argumentaire de Moché pour refuser la mission que Dieu lui conférait. En effet, Moché savait que l’exil des enfants d’Israël durerait quatre cents ans, ainsi que Dieu l’avait déclaré à Avraham (Genèse 15-13), or ils n’en étaient qu’à la moitié de leur peine, leur délivrance ne serait par conséquent pas immédiate. En outre, l’intensité et la dureté particulière des travaux en Egypte qui auraient pu justifier la réduction de leur temps d’exil, Moché les attribuait à la vente de Yossef par ses frères, c’est la raison pour laquelle il déclina le rôle que Dieu lui proposait.
Cependant, ce refus ne plut pas à Dieu car le peuple d’Israël avait légitimement droit à une réduction de peine du fait de leur consécration, ainsi qu’il est dit : « Israël est une chose sainte, appartenant à l’Eternel » (Jérémie 2-3). Ce caractère singulier permit d’abréger leur dette de l’exil suivant le principe énoncé dans le Talmud (Yébamote 46a) qui considère le gage d’un prêt comme libéré de son hypothèque s’il est consacré au profit du « Saint » (voir le flash Paracha de Yitro).
A présent, conclut rebbi Shim’on, les propos du Midrash peuvent être compris de la manière suivante : lorsque Dieu décida d’accorder la prêtrise à Aharon bien qu’elle fut précédemment destinée à Moché, celui-ci en fut attristé, il s’interrogea donc sur la cause de son évincement. De son point de vue, Moché était en droit de refuser la mission de libérer le peuple juif puisque les quatre cents ans étaient encore loin d’être terminés. Dieu lui dit alors : « la Thora était Mienne et Je te l’ai donnée », laissant entendre que grâce à leur consécration et selon le principe énoncé dans la Thora, l’exil des enfants d’Israël était terminé.
Refuser un commandement de Dieu ou décliner l’invitation d’accomplir le bien, peut avoir de lourdes conséquences même si l’on pense avoir de bons arguments.
Aryé Bellity
[1] Rebbi Shim’on Cohen-Drihem 2e (1885-1959), originaire de Djerba, est le fils de rebbi Khlifa Cohen-Drihem. Dans sa jeunesse, il étudie auprès de rebbi Dawid Cohen-Guisha, qu’il cite à mainte reprise dans ses écrits. Entre 1915 et 1919, rebbi Shi’mon occupe un poste rabbinique à Ben Gardane et en 1928 il est responsable de la sheḥita (abatage rituel) à Sfax où il réveilla une polémique en matière de cacherout qui lui valut d’être licencié. Il fit alors appel auprès des rabbins de Tunis et de Djerba et ces derniers lui donnèrent raison en conséquence de quoi il put reprendre ses activités. A la fin de sa vie, il monta s’installer en Israël dans la ville de Tibériade où il vécut jusqu’à son décès. En 1995, son livre Sha’ar Shim’on est édité à Jérusalem par son fils rebbi Moché Cohen-Drihem, rabbin de Tibériade, toutefois plusieurs de ses écrits sont encore manuscrits.
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4. REVISIONS DE LA PARACHA ET DE LA HAFTARAH
6 Comments
Secnazi Abitbol Simone · 13 mars 2022 at 11 h 38 min
Je ne connaissais pas cette association et j’aimerais être tenue au courant de leurs activités
Patrick Mamou Mani · 19 février 2022 at 10 h 28 min
Je voudrais assister par zoom à la séance du 13 mars.
Je vous remercie de m’inscrire.
La généalogie des familles juives de Tunisie · 14 février 2022 at 7 h 03 min
[…] mon témoignage sur ce travail de fourmi, lors d’une conférence organisée par le CFJT le 13 mars prochain. Si le sujet vous intéresse, inscrivez-vous auprès du CFJT, pour y assister de visu, ou suivre le […]
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[…] le 13 mars à 18 h 30 en présentiel et en zoom. Cliquez ici pour plus de […]
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