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  1. HORAIRES DE CHABBAT
  2. LE FLASH PARACHA DU CFJT – CHABBAT YITRO– 21-22/01/2022
  3. JEUDI SOIR : FETE DES GARCONS – SEOUDAT YITRO - סעודת יתרו
  4. CHABBAT PLEIN POUR YITRO AVEC COMME INVITE D’HONNEUR, LE RABBIN MOCHE TAÏEB, RABBIN DE BORDEAUX, SUIVI D’UN CONCERT DE MUSIQUE ORIENTALE SAMEDI SOIR A 21H00 : sandwich tunisiens, bomboulone (pass vaccinal requis)
  5. COURS DU GRAND RABBIN DE TUNISIE SUR LA PARACHA YITRO TIRE DU SITE TORAH-BOX
  6. TAANIT DIBBOUR DIMANCHE 23 JANVIER 2022

1. HORAIRES DE CHABBAT (horaires de Paris)

  • ENTREE DE CHABBAT : 17h12
  • SORTIE DE CHABBAT : 18h24

2. LE FLASH PARACHA (Exode 18:1 – 20:23)

YITRO – SACRÉ PEUPLE

Pour la guérison complète de Meir Nissim ben Khamssana et de Chemouel ben Renée Bacca

« Yitro, prêtre de Midiân, beau-père de Moché, apprit tout ce que Dieu avait fait pour Moché et pour Israël son peuple, lorsque l’Éternel avait fait sortir Israël de l’Égypte. » (Exode 18-1)

Suite à l’arrivée d’Yitro au camp des hébreux et après qu’il ait abjuré l’idolâtrie, nos sages du Midrash (Mékhilta, Yitro) et du Talmud (Zévaḥim 116a) s’interrogent ainsi : « qu’a-t-il appris qui l’ait incité à venir ? ». Les avis divergent sur la réponse, mais tous s’accordent à dire que son adhésion au judaïsme, fut principalement dû à la libération des enfants d’Israël de l’Egypte. En effet, cette raison est explicite dans le verset, puisqu’il est dit : « Yitro, prêtre de Midiân, beau-père de Moché, apprit tout ce que Dieu avait fait pour Moché et pour Israël son peuple, lorsque l’Éternel avait fait sortir Israël de l’Égypte ». Toutefois, on peut se demander, quel aspect de la sortie d’Egypte encouragea particulièrement Yitro dans sa démarche de conversion ?

Dans son livre Ben Mazé, rebbi Moché Zemmour[1] z”l, propose une réponse basée sur l’idée que la sortie d’Egypte eut lieu avant l’échéance, en raison de la « consécration » du peuple juif. En effet, tel que Dieu l’annonça à Avraham (Genèse 15-13), ses descendants devaient subir un esclavage de quatre-cents ans, mais cette peine fut finalement réduite à deux cents dix ans. La raison à cette « remise de peine » s’explique, d’après certains avis rabbiniques, par le fait que les enfants d’Israël se sanctifièrent en Egypte, en exécutant les commandements de l’Eternel et en se soumettant à Lui. En réalité, cette notion fait appel à un principe énoncé dans le Talmud (Baba Qama 90a) selon lequel un emprunteur qui aurait hypothéqué un bien personnel en échange d’un prêt financier, pourrait s’il le souhaite, affecter le bien en question au profit du Temple et ainsi désengager son hypothèque. Dans cette hypothèse, le créancier ne pourra pas disposer de l’objet en cas de non remboursement de la dette, puisqu’il serait devenu la propriété du « Saint ». Selon cette règle du Talmud, nos ancêtres écourtèrent l’esclavage d’Egypte par leur sanctification, puisqu’en devenant la propriété du « Saint des Saints », ils furent ainsi libérés de la dette dont ils faisaient l’objet.

La seconde idée que rapporte rebbi Moché, consiste à expliquer la raison pour laquelle il est possible d’accepter un converti dans le judaïsme. En effet, il serait légitime de penser que si Dieu souhaitait véritablement compter un non-juif parmi Son peuple, Il l’aurait fait naître juif, comment pouvons-nous alors accepter sa conversion et changer les faits établis par Dieu Lui-même ? Une des réponses proposées se fonde sur le principe « d’ajouter du saint au profane », ce qui signifie qu’il est du devoir du judaïsme, d’apporter un ajout de sainteté à ce qui est profane. L’exemple le plus courant de la mise en application de ce principe, est le jour du Chabbat que nous faisons entrer un peu avant la nuit de vendredi, dans le but de sanctifier une partie supplémentaire de la semaine profane. Selon cela, il en va de même pour le converti que le judaïsme accepte volontiers, car la mission de notre religion est précisément d’amener la sainteté là où elle fait défaut.

A présent, à travers l’assemblage des deux notions rapportées ci-dessus, il est possible d’entrevoir plus précisément ce qui dans la sortie d’Egypte poussa Yitro à rejoindre le peuple élu. En effet conclut rebbi Moché, Yitro était tout d’abord sceptique sur la possibilité d’une conversion au judaïsme, mais lorsqu’il constata que les enfants d’Israël étaient sortis d’Egypte avant la fin de leur exil, il en conclut que cela était dû au fait qu’ils venaient d’être sanctifiés et que par conséquent, ils étaient libérés de leur dette. Dès lors, Yitro comprit que son ralliement au « Saint » était recevable puisque le devoir de cette religion est d’ajouter de la sainteté à ce qui en est privé.

Le message véhiculé par la Thora, qui est l’essence même du judaïsme, est d’accroître la sainteté sur Terre, en sanctifiant le profane par un acte, une parole ou une pensée.

Aryé Bellity


[1] Rebbi Moché Zemmour, fils de rebbi Fridja Zemmour, est un rabbin tunisois du XIXème siècle. Son nom apparait parmi les dix juges rabbiniques de Tunis, qui signèrent l’approbation du livre Séver Panim (Livourne, 1881) de rebbi Moché Zaken Mazouz. Son œuvre, Ben Mazé (Tunis, 1894), est un court recueil de ses écrits, compilé et annoté par rebbi Avraham Didi. Dans la page de titre, il est dit : « [Ces écrits représentent] une goutte de l’océan ‘que Moché accomplit’ (Deutéronome 34-12) ». Malheureusement, par manque de moyen, le reste de son œuvre ne fut jamais édité. Dans le journal HaZvi (fondé par Éliézer Ben-Yéhouda), publié à Jérusalem le 29 mai 1891, le décès de rebbi Moché est annoncé en ces termes : « Est décédé à Tunis, le maître, le juste, le célèbre orateur, r. Moché Zemmour z”l ».

3. JEUDI SOIR : FETE DES GARCONS – SEOUDAT YITRO - סעודת יתרו 

La Sé’oudat Yitro se prend le jeudi soir de la semaine où on lit la parachat Yitro. Ce jeudi est un jour de joie où on ne dit pas les ta’hanounim (supplication) à l’office de cha’arit et de min’ha. Le min’hag de Gabès est différent, c’est l’office de vendredi matin qui se verra exempté de ta’hanounim

Explications : téléchargez le lien PDF

4. CHABBAT YITRO AVEC…MOCHE TAÏEB, RABBIN DE BORDEAUX

5. COURS DU GRAND RABBIN DE TUNISIE, RAV HAÏM BITAN, SUR LA PARACHA YITRO, TIRE DU SITE TORAH-BOX

6. TAANIT DIBBOUR DIMANCHE 23 JANVIER 2022

La période des Chovavim [שובבים] débute avec le premier jour de la semaine à la suite de laquelle nous lisons la Parachat Chémot et s’achève à la fin de la semaine précédant le Chabbath durant lequel nous lisons la Parachat Michpatim.

Les lettres du mot Chovavim sont les initiales des Parachiot lues chaque semaine CHEMOT, WAYERE, BO, BECHALAH, YITRO, MICHPATIM).

Selon nos maîtres, c’est une période propice pour la réparation de certaines fautes, notamment l’émission vaine de la semence de l’homme.

Les penseurs de la Kabbale dévoilent que les initiales des Parachiot de la semaine sont étroitement liées au verset : « Chouvou Banim Chovavim – Revenez, enfants rebelles ».

Pour expier une telle faute, un jeûne de la parole fut institué. La coutume à Tunis était, le dimanche qui précède la paracha Michpatim, de se réunir à la synagogue et de lire trois fois tout le livre des psaumes (tehilim) en s’abstenant de parler.


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