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  1. HORAIRES : CHABBAT : PARACHAT CHEMINI
  2. LE FLASH PARACHA D’ARYE BELLITY
  3. HORAIRES DE CHAVOUOT
  4. ANNIVERSAIRE DE DECES DE REBBI MORDEKHAI KHAMOUS MEIS HACOHEN
  5. SEJOUR DE CHAVOUOT
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2. LE FLASH PARACHA D’ARYE BELLITY

BEMIDBAR – LES CALCULS DE DIEU

Lé’ilouy Nichmat morri vérabbi rebbi Meir Nissim ben Khamssana Mazouz zal & morri zékani rebbi Shemouel ben Renée Bacca Allouche zal

« Le nombre total des Lévites, recensés par Moché et Aharon, sur l’ordre de l’Éternel, selon leurs familles, le total des mâles de l’âge d’un mois et au-delà, fut de vingt-deux mille. » (Nombres 3-39)

En examinant les résultats du recensement des tribus d’Israël dans le désert, il est flagrant de constater que les Lévites se placent comme la tribu la moins nombreuse avec 22 000 individus seulement. En comparaison, la tribu qui les précède dans ce classement, celle de Ménaché, compte 32 200 individus, devancée par celle de Binyamin avec 35 400. Quant au podium des 3 tribus les plus importantes, on compte celle de Yéhouda (74 600), celle de Dan (62 700) et celle de Shim’on (59 300).

Afin de comprendre pourquoi les Lévites étaient si peu nombreux, Rav Shelomo Ephraïm z”l de Łęczyca, propose dans son œuvre Kéli Yéqar, l’explication suivante : Le Talmud (Sotta 12a) rapporte que durant l’exil d’Egypte, Amram – père de Moché et membre de la tribu de Lévi – siégeait en tant que chef spirituel des Hébreux et lorsque Pharaon décréta « Tout mâle nouveau-né, jetez-le dans le fleuve » (Exode 1-22), Amram se sépara de sa femme afin d’éviter de mettre au monde des enfants voués à une mort certaine. Inspirés par sa conduite, beaucoup d’hommes suivirent son exemple et répudièrent leurs femmes. C’est alors que sa fille Miryam, lui fit remarquer : « le décret de Pharaon ne concernait que les garçons, ta décision impacte également les filles ». Devant l’argument « féministe » de sa fille et touché par sa sagesse, Amram reprit son épouse désormais âgée de cent trente ans. Les hommes l’imitèrent à nouveau et ils se remarièrent avec la femme qu’ils avaient précédemment répudiée.

Malgré le fait que cette longue séparation des couples semble avoir eu un impact collectif, Rav Shelomo Ephraïm avance l’hypothèse qu’elle ne toucha en réalité que les Lévites, entrainant particulièrement dans cette tribu une baisse des naissances conséquente, visible lors du recensement.

Toutefois, cette théorie est contestée par rebbi Shim’on Ghez¹ z”l, puisqu’à travers les propos précités du Talmud, il semble clair qu’Amram, en tant que leader de sa génération, influença l’ensemble du peuple, sans distinction de tribu.

Afin d’expliquer pourquoi les Lévites étaient moins nombreux que les autres, rebbi Shim’on proposa une autre réponse qu’il inscrivit dans son livre Guez Ṣonekha en ces termes : Il me semble que les Lévites étaient les moins nombreux en raison du fait que toutes les tribus asservies en Egypte reçurent une bénédiction particulière, ainsi qu’il est dit « plus on l’opprimait, autant [כֵּן] sa population grossissait et débordait » (Exode 1-12) et à nos sages de commenter : Dieu répondit au « פֶּן » (« de peur qu’il accroisse ») de Pharaon par le « כֵּן » (« autant ») de Sa bénédiction.

Autrement dit, les tribus qui subirent l’asservissement reçurent une bénédiction de fécondité exceptionnelle. Les Lévites, épargnés de la servitude, connurent une croissance démographique plus naturelle, expliquant leur effectif réduit.

Cette idée déjà développée plus de six siècles auparavant dans les écrits de Ramban (Nahmanide), fit la joie de rebbi Shim’on Ghez lorsqu’il la découvrit : « Après avoir rédigé ma réponse, j’ai constaté que notre maître le Ramban m’avait précédé, et je m’en suis réjoui. Dieu m’en soit témoin ».

Dans le même ordre d’idée, rebbi Ya’aqov Ḥaïm Sofer z”l de Bagdad, dans son œuvre Yismaḥ Yisraël, soulève une autre énigme démographique. En effet, la tribu de Dan était composée de 62 700 individus et celle de Binyamin n’en comptait que 35 400. Pourtant Binyamin eut dix fils (Genèse 46-21), tandis que Dan n’en eut qu’un (ibid. 23), malentendant de surcroit (Sotta 13a). La logique n’aurait-elle pas voulu que la tribu de Binyamin soit bien plus nombreuse que celle de Dan ?

Selon rebbi Ya’aqov Ḥaïm, l’explication se trouve dans la bénédiction que Ya’aqov adressa à Dan : « J’espère en ton assistance, Seigneur » (Genèse 49-18). Par ces quelques mots, il lui transmit une puissante leçon de foi : ne jamais désespérer de l’aide divine, car rien n’est impossible à Dieu. Alors que Dan s’inquiétait pour l’avenir de sa descendance, compromise par son fils unique, Ya’aqov lui enseigna que l’homme planifie mais que Dieu décide ; l’homme projette et Dieu rit ; l’homme propose et Dieu dispose. Fort de cette confiance, Dan s’attacha à l’espoir et sa tribu devint la deuxième tribu, la plus importante en nombre, d’Israël.

Même si les meilleures conditions sont réunies, nul n’est assuré de prospérer, sans la bénédiction divine. Et inversement, face aux statistiques les plus défavorables, l’homme ne doit jamais perdre espoir car si en mathématique on sait qu’Un moins Un, égal Zéro ; dans les calculs de Dieu le résultat peut être différent et infiniment plus grand.

Aryé Bellity


¹ Rebbi Shim’on Ghez (1909-1993), fils de Mordékhaï et Ḥanna Ghez, est né le 9 janvier 1909 à Tunis. Dès son plus jeune âge il refuse tout enseignement profane et fait preuve d’un grand intérêt pour la Thora. Il s’instruit et étudie auprès d’éminents rabbins, tels que le grand rabbin de Tunisie, rebbi Dawid Benbaron, rebbi Yéchou’a Elmaliaḥ, rebbi Dawid Ktorza, rebbi Meir Lumbroso et rebbi Maṣliyaḥ Mazouz. Plus tard, il entreprend une brève carrière dans le commerce du textile avant de se consacrer entièrement à l’étude de la Thora et à son enseignement au centre ‘Or Thora’ à Tunis. A cette époque, afin de subvenir aux besoins de sa famille composée de huit enfants, il restaure et corrige les rouleaux de Thora, les Téfiline et les livres saints. En 1964, il arrive à Paris et initie, en collaboration avec Mr Gaston Sayada, un groupe d’étude à Belleville, composé de rebbi Avraham Taïeb, rebbi Braïtou Smadja et du grand rabbin de Paris rebbi Emmanuel Chouchena. Il se lie également d’amitié avec le grand rebbi Raḥamim Naouri, qui affectionne ses commentaires de la Thora et partage avec lui de longues heures d’études approfondies. Rebbi Shim’on décède le Chabbat ‘Chouva’ 3 Tichri 5754 à Jérusalem, laissant derrière lui plusieurs œuvres que, durant toute sa vie, il rédigea sans relâche.

3. HORAIRES DE CHAVOUOT

4. ANNIVERSAIRE DE DECES DE REBBI MORDEKHAI KHAMOUS MEIS HACOHEN (1er jour de chavouot)

Rebbi Meiss Cohen est né à Djerba en 1886. Connu pour son humilité et ses vastes connaissances, il fut Grand Rabbin de Tunisie de 1955 à 1974, accédant à cette fonction au décès de Rebbi David Bembaron. Il fut le premier rabbin de Djerba à accéder au poste de Grand Rabbin de Tunisie.

Au mois de février 2025, nous avions remporté aux enchères deux manuscrits inédits écrits par Rebbi Meiss Cohen que nous espérons pouvoir éditer le plus rapidement possible.

Crédit Photo : Roland Fellous

5. SEJOUR DE CHAVOUOT

Incroyable succès : le séjour est presque complet. Il reste quelques bungalow. A saisir aujourd’hui !

Venez passer Chavouoth avec nous au Country Park de Crecy La Chappelle (77) à 45 km de Paris dans un cadre magnifique et entièrement privatisés, avec des activités sportives pour les enfants.

Offices séfarades assurés par nos ‘hazanim, Messieurs Yoni ATTLANE & David HADDAD. Des cours de Torah seront également assurés.

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