- Horaires de chabbat
- Le Flash Paracha d’Aryé Bellity
- Dimanche matin : cours pour enfants dans notre « keuteb » à la tunisienne
- Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)
- Mardi 30 décembre : jeûne du 10 Teveth
1. Horaires de chabbat

2. Le Flash Paracha d’Aryé Bellity
WAYIGACH – UNE SEULE SOLUTION…*
> 🕯️ *_Lé’ilouy Nichmat mori vé-rabbi rebbi Meir Nissim ben Khamssana Mazouz zal & mor zékéni rebbi Shemouel ben Renée Bacca Allouche zal_* 🕯️
*אָנֹכִי אֵרֵד עִמְּךָ מִצְרַיְמָה וְאָנֹכִי אַעַלְךָ גַם עָלֹה וְיוֹסֵף יָשִׁית יָדוֹ עַל עֵינֶיךָ. (בראשית מו, ד)*
« _Moi-même, je descendrai avec toi en Égypte, moi-même aussi je t’en ferai remonter ; et c’est Yossef qui te fermera les yeux._ » (Genèse 46, 4)
Avant que Ya’aqov ne quitte la terre d’Israël pour retrouver son fils en Égypte, Dieu lui apparaît et lui promet d’être à ses côtés dans ce pays étranger, puis de l’en faire sortir : « _Moi-même, je descendrai avec toi en Égypte, moi-même aussi je t’en ferai remonter_ ».
Si ce message s’adresse en premier lieu à notre patriarche, *_rebbi_ Raphael Khaddir Ṣabban¹* _z”l_, écrit dans son livre _Néfésh Ḥaya_, qu’il nous concerne tout autant puisqu’il constitue l’espoir et la consolation de notre exil actuel.
En effet, si certains pensent que Dieu a abandonné Son peuple élu et s’est détourné de lui, Dieu Lui-même affirme le contraire en déclarant : « _Moi-même, je descendrai avec toi en Égypte_ ». L’Égypte, symbole de l’exil, représente ici l’assurance que Dieu accompagne Son peuple jusque dans les moments les plus sombres, afin de l’aider à en supporter la rudesse. Dans ces périodes difficiles, la présence divine est d’ailleurs d’autant plus perceptible pour celui qui cherche à la voir, qu’elle demeure invisible à celui qui en nie l’existence.
À travers la suite du verset — « _moi-même aussi je t’en ferai remonter_ » — Dieu nous garantit une délivrance complète, mais ceci à la condition suivante : « _c’est Yossef qui te fermera les yeux_ », autrement dit, lorsque l’amour entre frères aura été restauré et que la place de Yossef aura été pleinement rétablie. Comme nous le savons, la jalousie des frères envers Yossef entraîna la douloureuse séparation entre lui et son père Ya’aqov ; de même, la haine gratuite fut la cause de la destruction du Second Temple et de notre éloignement de Dieu _(Yoma_ 9b). C’est pourquoi il apparaît clairement que la seule solution à l’exil réside dans l’amour que nous devons porter à chaque Juif, car telle est la volonté divine.
Dans cette même perspective, *_rebbi_ Ya’aqov Ḥaï Guez²* _z”l_ souligne dans son livre _Avi HaNaḥal_ _(‘Behar Sinaï’,_ p. 143), à propos du verset : « וְשַׁבְתֶּם אִישׁ אֶל אֲחֻזָּתוֹ – _chacun de vous rentrera dans son bien_ » (Lévitique 25, 10), que les lettres finales forment le mot שָׁלוֹם — la paix. Cette allusion profonde révèle que la paix au sein du peuple juif constitue la clé du retour final en Terre Sainte, car elle est l’unique antidote à la haine gratuite responsable de l’exil.
La paix est un fondement indispensable à toute société, car elle seule permet son épanouissement et sa pérennité. Comme l’enseignent nos Sages _(Avot_ 1, 18) : « _Le monde tient sur trois piliers : la justice, la vérité et la paix_ ». Toutefois, elle revêt une importance encore plus essentielle pour le peuple d’Israël, puisqu’elle en constitue le lien vital et le ciment de son unité.
Les désaccords et les oppositions d’idées sont inhérents à la nature humaine, voulue ainsi par Dieu. Mais lorsque la divergence se mue en haine, elle trahit la volonté divine. Ce qui devait être une source de beauté et d’enrichissement mutuel devient alors un terrain de confrontation et de destruction. Aimer son prochain, ce n’est pas penser comme lui, mais le respecter dans sa différence, dans sa sensibilité et dans sa manière de vivre sa foi et son identité. Nous ne sommes pas appelés à l’uniformité, mais à la fraternité.
Le respect se construit par la sagesse, par l’effort sincère de comprendre l’autre. La haine, en revanche, n’est que le reflet de la bassesse de l’esprit, car seul l’homme borné hait ce qu’il ne comprend pas. Tant que cette haine persiste, l’exil demeure ; lorsqu’elle disparaît, la délivrance peut commencer.
D’ailleurs, _rebbi_ Ya’aqov rapporte au nom de son père, *_rebbi_ Mordékhaï Guez* _z”l_, que l’acronyme de מָשִׁיחַ est : מְבַטְּלִים יִשְׂרָאֵל שִׂנְאַת חִנָּם – « _le peuple d’Israël annihile la haine gratuite_ ».
_Aryé Bellity_
_________________
*¹ _Rebbi_ Raphael Khaddir Ṣabban* (1909-1994) est né le 1er _Tevet_ 5670 à Djerba. Il est descendant de *_rebbi_ Ma’atouq Ḥaddad*. Alors qu’il n’a que cinq ans, ses parents, Ya’aqov et Amima, l’envoient étudier auprès de *_rebbi_ Chaoul Mqiqéṣ Chelly*, puis à quatorze ans il se rapproche de *_rebbi_ Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen*. Ce dernier deviendra par la suite son maître attitré et _rebbi_ Raphael profitera pleinement de son enseignement jusqu’en 1929. Aux côtés de *_rebbi_ Moussa Ḥaddad* et de *_rebbi_ Maṣliyaḥ Mazouz*, _rebbi_ Raphael figure parmi les tout premiers élèves de _rebbi_ Raḥamim. Avant l’âge de vingt ans, il épouse sa cousine A’ouicha, fille de *_rebbi_ Mordékhaï Ḥaddad*. Deux ans plus tard son maitre le charge de la direction d’une Yéshiva de Djerba, fonction qu’il occupera durant douze ans. En 1939, il siège au tribunal rabbinique de Djerba et en 1943 il obtient son diplôme de juge délivré par le Grand Rabbinat de Tunis. Entre 1951 et 1957 il exerce la fonction de rabbin à Médenine dans le sud de la Tunisie. Il monte ensuite s’installer en Israël, où il assure la direction spirituelle de la ville de Netivot. En 1973, il devient membre du Conseil du Grand Rabbinat d’Israël. Il est l’auteur des ouvrages _Maguid Dévaraw LéYa’aqov, Zér’a Ya’aqov_ (3 vol.) et _Néfésh Ḥaya_ (2 vol.) et fut également le rédacteur en chef du périodique _HaYaréyaḥ_, publié entre 1948 et fin 1950. Il s’éteint le 4 _Kisslew_ 5755 (7 novembre 1994) et est inhumé au cimetière de Netivot.
*² _Rebbi_ Ya’aqov Ḥaï Guez 1er est une figure importante parmi les juges rabbiniques de Nabeul dans la première moitié du XIXᵉ siècle. Issu d’une noble lignée d’érudits, il est le fils de *_rebbi_ Mordékhaï El-Guez*, juge rabbinique de Nabeul, lui-même fils de *_rebbi_ Yom-Tov Guez*, également juge rabbinique. Sa mère, Guémara, est la fille du saint *_rebbi_ Ya’aqov Slama*. Grand kabbaliste, _rebbi_ Ya’aqov Ḥaï Guez est reconnu particulièrement pour son expertise dans la confection d’amulettes. *_Rebbi_ Moché Ḥaddad* rapporte qu’en 1852, alors que _rebbi_ Ya’aqov Ḥaï Guez siégeait au tribunal rabbinique de Nabeul, une violente épidémie frappa la communauté. Les habitants vinrent alors nombreux solliciter ses amulettes afin d’être préservés du fléau, et tous ceux qui en obtinrent furent épargnés par l’épidémie. Sa renommée dans ce domaine s’étendit jusqu’à Tunis, la capitale. Le Bey de Tunisie, Ahmed Ier, l’invita alors à s’installer au palais en qualité de conseiller et d’astrologue auprès du souverain et de sa cour. _Rebbi_ Ya’aqov Ḥaï et son épouse Rahel eurent treize enfants, dont cinq filles et huit garçons. Parmi eux figurent deux grands kabbalistes, *_rebbi_ Avraham* et *_rebbi_ Yehouda* (auteur de _Naḥal Yehouda)_, ainsi que le noble Mordékhaï et le _guizbar_ Sa’adani. L’une de leurs filles Guémara, épousa *_rebbi_ Avraham Zeitoun*. _Rebbi_ Ya’aqov Ḥaï Guez s’éteint le 15 _Tevet_ 5616 (24 décembre 1855).

3. Dimanche matin : cours pour enfants dans notre « keuteb » à la tunisienne
ATTENTION :
- Pas de cours d’apprentissage à la lecture durant les congés de fin d’année.
- Mais le cours de paracha est assuré
4. Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)
La fin de l’année approche. C’est le moment de solder vos promesses de dons pour l’année fiscale 2025, ou de faire des dons pour bénéficier de reçus CERFA.
Merci de votre générosité et merci de bien vouloir régler régulièrement vos promesses de dons qui sont notre unique source de revenus pour réaliser toutes nos actions dirigées vers la sauvegarde du Patrimoine et de la Culture des Juifs de Tunisie.
https://www.helloasso.com/associations/cfjt/formulaires/1
5. Mardi 30 décembre : jeûne du 10 Teveth

Commémoration du début du siège de Jérusalem, prélude à la destruction du 1er Temple :
Au 10 du mois de Tevet, Névouh’adnétsar (Nabucodonozor), roi de Babylonie, assiégea la ville de Jérusalem, dans le but de la détruire, comme il est dit dans le livre de Yéh’ézkel (chap.24) :
« La parole d’Hachem s’adressa à moi la 9ème année, au 10ème mois (Tevet), au 10ème jour du mois, en ces termes : Toi, fils de l’homme, prends note de cette date, c’est en ce jour-ci que le roi de Babylonie a assiégé Jérusalem. ».
C’est pourquoi nous jeûnons le 10 Tevet, afin de soumettre nos cœurs pour faire un repentir sincère, pour supplier notre D. afin qu’il nous prenne en pitié, et qu’il revienne nous délivrer définitivement.