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  1. Jeudi 4 décembre au soir : Barekh Alenou dans la Amida
  2. Horaires de chabbat
  3. Le Flash Paracha d’Aryé Bellity
  4. Nouveau à Neuilly : ouverture pour vos enfants de notre « keuteb » à la tunisienne
  5. Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)
  6. Hilloula de Rabbi Haï Taïeb lo met à Tunis avec Guy Azria
  7. Dimanche 7 décembre : Cérémomie commémorative de la Rafle des Juifs de Tunis par les SS organisée par nos amis de la SHJT
  8. Dimanche 7 décembre : Table-ronde organisée par la SHJT : « La journée du 9 décembre 1942 à Tunis
  9. Mardi 9 décembre – 20 H en partenariat avec Torah Box : Conférence du Professeur Gilbert Daniel NESSIM sur Torah et Science – Nature, Vie, Univers : Quand la science révèle la présence d’Hashem

1. Jeudi 4 décembre au soir : Barekh Alenou dans la Amida

    2. Horaires de chabbat

    3. Le Flash Paracha d’Aryé Bellity

    WAYICHLAḤ – L’IMPACT D’UN MOT

    Lé’ilouy Nichmat mori vé-rabbi rebbi Meir Nissim ben Khamssana Mazouz zal & mor zékéni rebbi Shemouel ben Renée Bacca Allouche zal

    וַיְהִי בְּצֵאת נַפְשָׁהּ כִּי מֵתָה וַתִּקְרָא שְׁמוֹ בֶּן אוֹנִי וְאָבִיו קָרָא לוֹ בִנְיָמִין. (בראשית לה, יח)

    «Or, au moment de rendre l’âme, car elle mourut, elle le nomma Ben-Oni ; mais son père lappela Binyamin. » (Genèse 35, 18)

    Dans son œuvre Beit Ya’aqov, rebbi Ya’aqov Ḥaddad[1] z”lrelève à partir de ce verset une idée intéressante, lorsqu’il souligne que l’utilisation du terme מֵתָה – « elle mourut » – pourrait subtilement suggérer la cause même du décès prématuré de Raḥel.

    En effet, lorsque quelques années auparavant elle se plaignit auprès de son mari de ne pas avoir d’enfant, elle s’exprima en un terme similaire : הָבָה לִּי בָנִים וְאִם אַיִן מֵתָה אָנֹכִי — « Rends moi mère, autrement j’en mourrai ! » (Genèse 30, 1).

    De ce point de vue, le mot מֵתָה qu’elle prononça pour exprimer sa souffrance, devint par la suite la source spirituelle de sa mort. Cette explication s’appuie sur l’avertissement de nos Sages : לְעוֹלָם אַל יִפְתַּח אָדָם פִּיו לַשָּׂטָן — « Qu’un homme ne laisse jamais la porte ouverte au Satan » (Berakhot 19a).

    La puissance des mots est telle qu’une simple phrase, même prononcée sans intention négative, peut entraîner de graves conséquences. Sans s’en rendre compte, une personne peut provoquer des malheurs, sur elle-même – ou sur autrui – par les paroles qu’elle prononce. Une malédiction, même formulée à la légère, peut être amenée à se réaliser.

    Cette vigilance est d’autant plus nécessaire aujourd’hui, où le langage courant banalise des expressions liées à la mort : « Je suis mort de fatigue », « Je suis mort de rire », « Il m’a tué », « Elle m’a achevé ». Ces formulations anodines peuvent, à Dieu ne plaise, ouvrir la porte à des influences néfastes.

    Par ailleurs, il arrive qu’un excès d’amour pousse une personne à employer des expressions lourdes de sens. Cela est particulièrement vrai dans la bouche de nos mères et grands-mères juives, dont l’affection débordante se traduit par des paroles qui, malgré leur intention bienveillante, ne sont pas dénuées de danger. Shimshon Sarfati rapporte ainsi, dans livre Tounis El-Khadra – Tunis la verte (p. 204), certaines expressions en judéo-arabe qu’il serait judicieux d’éviter :

    • ma n’îch ‘alik : « Que je ne te survive pas »
    • irâni kappara ou mchi kappara : « Que je sois ton expiation »

    Ces formules, bien que venant d’un amour sincère, peuvent – Dieu nous en préserve – avoir des conséquences négatives.

    Parallèlement, rebbi Maṣliyaḥ Mazouz[2] z”l, dans son responsa Ish Maṣliyaḥ (Oraḥ Ḥaïm, t. 2, chap. 10, §12), analyse l’enseignement de nos Sages selon lequel quatre personnes doivent réciter la bénédiction du Gomel :

    • Ceux qui prennent la mer,
    • Ceux qui traversent le désert,
    • Celui qui était malade et qui a guéri,
    • Celui qui était emprisonné et qui a été libéré.

    Dans ce texte du Talmud (Berakhot 54b), les deux premiers cas sont formulés au présent, tandis que les deux autres sont au passé. Pourquoi cette différence ?

    Rebbi Maṣliyaḥ répond en s’appuyant sur un second passage du Talmud (Nidda 24b), dans lequel Abba Shaoul – un docteur de la Mishna – déclare : « J’enterrais les morts ». Là encore le temps utilisé est le passé alors même qu’il décrit son activité actuelle de fossoyeur. Pourquoi ?

    En réalité, Abba Shaoul refusait d’utiliser le présent, par crainte de l’impact négatif que ses paroles pourraient engendrer. Formuler au présent un métier lié à la mort risquait d’attirer le malheur. Il préférait donc employer le passé, afin d’éloigner tout mauvais décret.

    De la même manière, explique rebbi Maṣliyaḥ, les deux catégories liées à un danger passé – la maladie et l’emprisonnement – sont formulées au passé dans le Talmud, afin d’éloigner le mal. Car même à l’écrit, une formulation malheureuse peut avoir des conséquences spirituelles.

    Si l’on prend garde à ce qui entre dans notre bouche, de même devons-nous nous prémunir du poison mortel qui peut en sortir.

    Aryé Bellity


    [1] Rebbi Ya’aqov Ḥaddad (?–1877) fils de rebbi Ma’atouq ‘Azizi Ḥaddad, est né à Djerba (Ḥara Kbira), puis il part s’installer à Gabès. Riche commerçant, il joue un rôle important au sein du gouvernement et apporte généreusement son aide aux nécessiteux de la communauté. Il permet l’édition de plusieurs livres, dont le fameux Léḥém HaBicourim, une œuvre de grammaire de référence, rédigée par rebbi Chaoul Cohen. Philanthrope de renom, il soutient des érudits en Thora, tel que rebbi Moché ‘Idan, qu’il invite à venir étudier dans son centre à Gabès. Ce centre d’étude renfermait alors, une imposante bibliothèque avec des livres de grande valeur, tant religieuse qu’historique. Outre sa générosité rebbi Ya’aqov se démarque par son érudition, il est d’ailleurs l’auteur des livres, Kénaf Rénanim (Livourne, 1871), Beit Ya’aqov, Chéérit Ya’aqov et Téfilat Cohen. Il semble qu’il soit décédé le 28 Iyar 5637.

    [2] Rebbi Ḥayim Khadir Maṣliyaḥ Mazouz (1911-1971) naît à Djerba dans une prestigieuse famille d’érudits. Il est le fils de rebbi Raphael Mazouz et de Raḥel Saadoun, sœur de rebbi Bouguid Ḥanina Saadoun. De 1923 à 1930, il étudie auprès de rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen et il compte parmi ses tout premiers disciples, aux côtés de rebbi Khadir Ṣabban et rebbi Moussa Ḥaddad. A dix-huit ans il épouse sa cousine Khamssana Ḥanna, fille de rebbi Ménaḥem Mazouz, puis il s’installe à Tunis pour prendre la direction de la Yéshiva ‘Ḥévrat HaTalmoud’ fondée en 1888 par rebbi Chelomo Dana. A ce poste, il forme d’éminents rabbins, tel que rebbi Yiṣḥaq Bouḥnik, rebbi Dawid Berda, rebbi Fradji Uzan et rebbi Ya’aqov Silvera. Son maigre salaire d’enseignant ne suffisant pas à subvenir aux besoins de sa famille, il exerce parallèlement le métier d’horloger jusqu’en 1944, année où il devient courtier après avoir quitté la Yéshiva. En 1947, encouragé par rebbi Ḥaïm Bellaïche, il siège au tribunal rabbinique aux côtés de rebbi Dawid Bembaron, fonction qu’il occupe jusqu’à la dissolution de l’institution par les autorités en 1957. Il est alors nommé, avec rebbi Avraham Taieb, juge au tribunal civil de la Driba, mais démissionne en 1961. Deux ans plus tard il fonde la célèbre YéshivaKissé Raḥamim Séfarade’, que dirigeront ensuite ses fils, rebbi Meir, rebbi Sémaḥ et rebbi Raḥamim. Le 21 Tevet 5731 (18 janvier 1971), il est lâchement assassiné alors qu’il rentre de la synagogue. D’abord enterré à Tunis, il est ensuite inhumé à Jérusalem, au cimetière de Har HaZeitim. Il est l’auteur du responsa Ich Maṣliyaḥ et de l’œuvre Maṣmiyaḥ Yéshou’ot.

    4. Nouveau à Neuilly : ouverture pour vos enfants de notre « keuteb » à la tunisienne

    OBJECTIF : apprentissage et transmission de la liturgie tunisienne

    AU PROGRAMME : 

    🔹Apprentissage : 📖 de la lecture, ✏️ de l’écriture, 🤲 de la prière (chabbat & fêtes), 🎶des taamim de la Torah, 📝 des règles de grammaire (dikdouk), 📖 de la paracha, 📚 de la haftarah, 🫓 de l’air de la haggadah de Pessah, des tehilim,

    🔹Cours d’instruction religieuse : ✡️ sens et pratique du chabbat et des fêtes, 🕍 histoire religieuse, 📏 dinim.

    🔹Cours de chant🎼

    👧🏻👦🏻 enfants de 5 à 13 ans, niveau débutant et confirmés 

    🥐 Distribution de  croissants et pains au chocolat à la pause

    Cours Dispensés par : Taël BOUKHRIS (lecture), ⁠Yossef MESSIKA (paracha)

    📅 tous les dimanches ⌚️ de 10 h 00 à 12 h 00

     🕍  CFJT, 📍32, bd Vital Bouhot – Neuilly sur Seine 

    💶 PAF* : 350 €/an CERFA) – Tarif dégressif pour plusieurs enfants 

    🔗 VENEZ DIRECTEMENT, ON ATTEND VOS ENFANTS

    📧 contact@cfjt.fr

    5. Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)

    Merci de votre générosité et merci de bien vouloir régler régulièrement vos promesses de dons qui sont notre unique source de revenus pour réaliser toutes nos actions dirigées vers la sauvegarde du Patrimoine et de la Culture des Juifs de Tunisie.

    https://www.helloasso.com/associations/cfjt/formulaires/1

    6. Hilloula de Rabbi Haï Taïeb lo met à Tunis avec Guy Azria

    Pour ceux qui souhaitent péleriner à Tunis au cimetière du Borgel sur la tombe de rebbi Haï Taïeb lo met, nous vous signalons le voyage organisé par notre ami Guy Azria, auquel se sont déjà inscrits plusieurs de nos membres.

    Les personnes intéressées peuvent contacter Guy Azria de la part du CFJT.

    7. Dimanche 7 décembre : Cérémomie commémorative de la Rafle des Juifs de Tunis par les SS organisée par nos amis de la SHJT

    Cérémonie en souvenir de la rafle des juifs de Tunisie par les SS.
    Dimanche 7 décembre 2025 : Mémorial de la Shoah

    « Sans mémoire il n’y aurait plus de civilisation plus de société plus d’avenir » (Elie Wiesel)

    La Tunisie a été le seul pays d’Afrique du Nord durant la Seconde Guerre mondiale à connaître la chasse aux juifs et l’implacable joug nazi à leur encontre. Sous l’autorité du colonel SS Walter Rauff, l’inventeur des camions à gaz (chambres à gaz mobiles utilisées sur le front de l’Est), après une série d’exactions tout au long de leur remontée de Lybie, les nazis ont organisé le mercredi 9 décembre 1942 une rafle générale des Juifs dans la capitale tunisienne. Leur détermination était bien claire comme ailleurs en Europe : l’annihilation des juifs de Tunisie.

    Dimanche 7 décembre à 10 heures 45, aura lieu au Mémorial de la Shoah 17 rue  Geoffroy l’Asnier à Paris 4ème, la cérémonie commémorative de cette rafle des Juifs de Tunis par les SS. Il sera rappelé le souvenir des déportés de Tunisie et des morts dans les camps de travail institués par les nazis sur le territoire tunisien ainsi que des morts pour la France au Champ d’honneur. Cette cérémonie se déroulera sous l’autorité spirituelle du Grand Rabbin de Paris et en présence des représentants des autorités civiles et militaires de la République, de l’Ambassade d’Israël en France, de parlementaires et d’élus locaux.

    Au moment où des actes antisémites voient à nouveau le jour, il est souhaitable de rappeler ce que fut le génocide et cette période tragique pour le judaïsme en Tunisie.

    NOUS DEVONS ETRE TRES NOMBREUX POUR MONTRER NOTRE FIDELITE A LA MEMOIRE DES VICTIMES

    (Entrée libre Heure limite d’arrivée : 10 heures 35 Métro St Paul ou Pont-Marie)

    8. Table-ronde organisée par nos amis de la SHJT : « La journée du 9 décembre 1942 à Tunis« 

    Le 16 juillet 1942 à Paris, on a raflé des Juifs. C’est la rafle connue dans l’histoire sous le nom de rafle du Vel d’Hiv.

    Quatre mois plus tard, les forces de l’Axe occupaient la Tunisie, devenue champ de bataille entre les forces Alliées venues d’Algérie et les troupes germano-italiennes repliées de Lybie poursuivies par la VIIIème Armée britannique et  les Forces Françaises Libres.

    Le 9 décembre 1942, à Tunis, c’est la rafle des Juifs. En deux jours 5000 jeunes Juifs sont enfermés dans des camps de travail à proximité de la ligne de front.

    On a longtemps ignoré ce que fut cette rafle, ses conséquences, l’attitude des Autorités françaises, la réaction de la communauté juive et la position des Juifs italiens.

    A l’occasion du 83ème anniversaire de la rafle de Tunis, la Société d’histoire des Juifs de Tunisie vous convie à une table-ronde qui permettra d’éclairer cet épisode souvent méconnu de la tragédie de la Shoah.

                                                         DIMANCHE 7 DECEMBRE 2025    14 HEURES 15

    Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris (Salle Claude Kelman)

                                 Table-ronde : La journée du 9 décembre 1942 à Tunis  

     Avec la participation de :

    • Claude Nataf : La communauté juive de Tunis le 9 décembre 1942
    • Martino Oppizzi : Les Italiens et la journée du 9 décembre 1942
    • Catherine Nicault : La Résidence générale de France à Tunis et les événements du 9 décembre 1942  

    Président de séance : Jérémy Guedj de l’Université Nice-Côte d’Azur

       Entrée sur réservation (indispensable) via le lien : https://bit.ly/shjt-decembre-2025

    9. Mardi 9 décembre – 20 H en partenariat avec Torah Box : Conférence du Professeur Gilbert Daniel NESSIM

    Mardi 9 décembre – 20 H en partenariat avec Torah Box : Conférence du Professeur Gilbert Daniel NESSIM sur Torah et Science – Nature, Vie, Univers : Quand la science révèle la présence d’Hashem

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