- Horaires de chabbat
- Chabbat exceptionnel avec la présence de 4 ‘hayalim et de Rav Aryé Bellity, auteur des flash paracha qui donnera des chiourim
- Le Flash Paracha d’Aryé Bellity
- Nouveau à Neuilly : ouverture pour vos enfants de notre « keuteb » à la tunisienne
- Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)
- Hanouka : dimanche 14 décembre, allumage de la 1ère bougie
- Dimanche 14 décembre – 20 H en partenariat avec Torah Box : Conférence du Rav Eliahou UZAN : « Se libérer du regard des autres«
- Horaires de chabbat

2. Chabbat exceptionnel avec la présence de 4 ‘hayalim et de Rav Aryé Bellity, auteur des flash paracha, qui donnera des chiourim
4 ‘haylaim seront présent avec nous ce chabbat et nous profiterons des enseignements d’Aryé Bellity tout au long de ce chabbat, de vendredi soir à samedi soir.
Nous vous invitons à venir nombreux pour partager ensemble ces moments d’exception.
3. Le Flash Paracha d’Aryé Bellity
*WAYÉCHÉV – PRÉSOMPTION D’INNOCENCE*
> 🕯️ *_Lé’ilouy Nichmat mori vé-rabbi rebbi Meir Nissim ben Khamssana Mazouz zal & mor zékéni rebbi Shemouel ben Renée Bacca Allouche zal_* 🕯️
*וַיֹּאמֶר הָאִישׁ נָסְעוּ מִזֶּה כִּי שָׁמַעְתִּי אֹמְרִים נֵלְכָה דֹּתָיְנָה וַיֵּלֶךְ יוֹסֵף אַחַר אֶחָיו וַיִּמְצָאֵם בְּדֹתָן. (בראשית לז, יז)*
« _L’homme dit : Ils sont partis d’ici, car je les ai entendus dire : ‘Allons à Dothan’. Yossef s’en alla sur les pas de ses frères et il les trouva à Dothan._ » (Genèse 37, 17)
Envoyé par son père, Yossef part à la recherche de ses frères. Lorsqu’il arrive à Shekhem, il croise l’ange Gavriel qui l’informe que ses frères ont quitté les lieux : « _Ils sont partis d’ici_ », lui dit-il.
Nos Sages dans le Midrash _(Béréchit Rabba_ 84, 14), expliquent à partir de ce verset, que les dix frères de Yossef ne quittèrent pas seulement un endroit géographique mais qu’ils s’écartèrent également des qualités morales du Créateur.
Afin de comprendre la sévérité du Midrash à leur égard, *_rebbi_ Chelomo Dana¹* _z”l_, dans son ouvrage _Chalmé Toda_, commence par éclaircir la raison profonde de leur animosité envers Yossef. Reprenant les propos de *_rebbi_ Eli’ezer Di Avila* _z”l_, il rapporte que les frères condamnèrent Yossef parce qu’ils le soupçonnaient de vouloir régner sur eux. Selon leur perception, ce dernier nourrissait une obsession pour le pouvoir, au point d’en rêver. En effet, le Talmud enseigne _(Berakhot_ 55b) que les rêves ne sont pas forcément prémonitoires mais qu’ils peuvent simplement refléter les pensées qui ont occupé l’esprit durant la journée. Ainsi, pensaient-ils, si Yossef rêve de gerbes et d’étoiles se prosternant devant lui, n’est-ce pas la preuve d’une ambition intérieure dévorante ?
C’est sur cette base que _rebbi_ Chelomo explique le Midrash : en condamnant Yossef non pas pour un acte, mais pour une pensée qu’ils lui prêtaient, les frères s’écartèrent d’une qualité divine fondamentale. Car, comme le rappellent nos Sages _(Kiddoushin_ 40a), Dieu considère une bonne pensée comme si celle-ci avait déjà été réalisée, mais Il n’associe pas une mauvaise intention à un acte. Il ne punit donc jamais une faute qui n’a pas encore été commise. Les frères, au contraire, jugèrent Yossef défavorablement sur la base d’un simple soupçon, traitant une intention supposée comme une réalité. Ce manque total d’indulgence fut à l’origine de nombreux préjudices et de malheurs.
Il nous arrive, à nous aussi, de condamner autrui sur la base d’un simple a priori, d’une crainte infondée, ou d’une interprétation hâtive. Parfois, ce n’est même pas un acte que nous jugeons, mais l’intention que nous imaginons chez l’autre. Pourtant, la Mishna ne nous enseigne-t-elle pas : וֶהֱוֵי דָן אֶת כָּל הָאָדָם לְכַף זְכוּת – _Juge tout homme favorablement_ _(Avot_ 1, 6) ?
À ce propos, *_rebbi_ Shim’on Ḥirari²* _z”l_, dans son livre _Yisméḥou Vakh_, rapporte un magnifique commentaire pour éclairer la raison pour laquelle nous devons faire preuve d’une telle bienveillance dans le jugement que nous portons sur l’autre.
À première vue, comment peut-on réellement pencher en faveur de quelqu’un qui paraît être dans son tort, alors que le Talmud _(Kiddoushin_ 40a) affirme qu’il incombe à tout un chacun de constamment se considérer comme à moitié méritant et à moitié coupable ? N’est-ce pas là la preuve que tout individu possède une part condamnable ?
En réalité, même si la personne que nous voyons semble être dans son tort, il se peut qu’à un moment précis — à l’instant même où le monde était moitié méritant moitié condamnable — elle ait accompli une bonne action qui a incliné la balance pour l’humanité entière. Comment alors pourrions-nous la juger sévèrement ? Peut-être que sans le savoir, cette personne a apporté au monde un surplus de mérite.
À cette explication, _rebbi_ Shim’on ajoute une allusion subtile. Dans la maxime, « וֶהֱוֵי דָן אֶת כָּל הָאָדָם לְכַף זְכוּת », il propose de lire le mot הָאָדָם – « _l’homme_ » – comme l’acronyme de l’expression : « דְּעָשָׁה מִצְוָה אַחַת הִכְרִיעַ (לְכַף זְכוּת) » – « _Car il a accompli une seule bonne action qui a fait pencher la balance (vers le mérite)._ »
Ainsi, derrière l’apparence ordinaire de tout être humain peut se cacher celui qui, par un seul acte, sauve le monde de la rigueur divine.
Le regard que nous posons sur autrui n’est jamais anodin et lui refuser la présomption d’innocence, équivaut à s’éloigner des attributs de vertu par lesquels Dieu se manifeste dans le monde. À l’inverse, celui qui s’efforce de juger l’autre favorablement atteint l’un des niveaux spirituels les plus élevés : il reproduit la manière dont Dieu considère Ses créatures — avec patience, compassion et confiance dans la bonté dissimulée en chacune d’elles.
_Aryé Bellity_
_________________
*¹ _Rebbi_ Chelomo Dana* (1850–1913), illustre sage de Tunis, il est l’un des opposants les plus actifs à l’Alliance Israélite Universelle (AIU) et à ses méthodes d’enseignement modernes. Dans sa jeunesse, il étudie quelques mois auprès du célèbre *_rebbi_ Avraham Cohen-Yiṣḥaqi* (auteur du _Mishmérote Kéhouna)_, puis, lorsque celui-ci décède en 1864, il poursuit sa formation auprès de *_rebbi_ Moché Berrebi*. En 1888, il fonde la _Yéshiva ‘Ḥévrate HaTalmoud’_, où furent formés de nombreux rabbins éminents, parmi lesquels *_rebbi_ Dawid Ktorza* et *_rebbi_ Dawid Benbaron*, tous deux grands rabbins de Tunisie. Il est également le maître de *_rebbi_ Meir Lumbrozo*, *_rebbi_ Yéshou’a Elmaliaḥ*, *_rebbi_ Chmouel Taieb*, ainsi que de bien d’autres. Refusant d’utiliser la Thora comme moyen de subsistance, il exerce le métier de bijoutier. Son œuvre principale, le _Chalmé Toda_, constitue un ensemble de commentaires du Talmud, du _RAMBAM_, du _Shoulḥan ‘Aroukh_ et de la Thora. Il participe en outre, à la rédaction du livre _Chévét Aḥim_, en collaboration avec *_rebbi_ Moshé Sitruk* et son frère *_rebbi_ Yéchou’a Ḥaï Sitruk*. Il s’éteint le vendredi 29 _Siwan_ 5673 (4 juillet 1913) et repose au cimetière du Borgel à Tunis. La seule photographie connue de lui fut prise post mortem.
*² _Rebbi_ Shim’on Ḥirari* (1929–2015), est né à Gabès le 10 _Tamouz_ 5686. Il est l’élève de *_rebbi_ Ḥaïm Ḥouri* et de *_rebbi_ Yossef Soussou Cohen*, lequel deviendra par la suite son maître attitré. Il étudie également auprès de *_rebbi_ Saayed Ḥaddad* et permet la parution de ses écrits en 1977. Après avoir obtenu son diplôme rabbinique de la part de ses maîtres, il est nommé en 1948, rabbin du village de Tamezret. Près de dix ans plus tard, il monte en Israël et s’installe dans un camp de transit qui deviendra officiellement en 1998, la ville de Kiryat-Malakhi. Très vite, il est amené à diriger la communauté de la Ghriba à Kefar-Shalem, un quartier sud de Tel-Aviv. Malgré les nombreuses propositions qui lui furent soumises, il resta fidèle à sa communauté jusqu’à sa mort. Grand cabaliste, il est l’instigateur du programme « Zohar journalier », destiné à permettre l’étude annuelle complète du Zohar. En outre, il fonde les institutions _Sha’ar Shim’on_ et _Pitouḥé Ḥotam_ à Tel Aviv. Auteur prolifique, il écrit plus de cinquante ouvrages, couvrant l’ensemble des domaines de la Thora. Il s’éteint le 19 _Adar_ 5775 (10 mars 2015) et repose dans l’ancien cimetière de Beer-Sheva aux côtés de son maitre, _rebbi_ Yossef Soussou Cohen. D’une grande humilité, il demanda que ne figure sur sa tombe qu’un seul titre honorifique : « _ha-zaqen ha-pashout_ » – le simple vieil homme.


4. Nouveau à Neuilly : ouverture pour vos enfants de notre « keuteb » à la tunisienne
OBJECTIF : apprentissage et transmission de la liturgie tunisienne
AU PROGRAMME :
🔹Apprentissage : 📖 de la lecture, ✏️ de l’écriture, 🤲 de la prière (chabbat & fêtes), 🎶des taamim de la Torah, 📝 des règles de grammaire (dikdouk), 📖 de la paracha, 📚 de la haftarah, 🫓 de l’air de la haggadah de Pessah, des tehilim,
🔹Cours d’instruction religieuse : ✡️ sens et pratique du chabbat et des fêtes, 🕍 histoire religieuse, 📏 dinim.
🔹Cours de chant🎼
👧🏻👦🏻 enfants de 5 à 13 ans, niveau débutant et confirmés
🥐 Distribution de croissants et pains au chocolat à la pause
Cours Dispensés par : Taël BOUKHRIS (lecture), Yossef MESSIKA (paracha)
📅 tous les dimanches ⌚️ de 10 h 00 à 12 h 00
🕍 CFJT, 📍32, bd Vital Bouhot – Neuilly sur Seine
💶 PAF* : 350 €/an CERFA) – Tarif dégressif pour plusieurs enfants
🔗 VENEZ DIRECTEMENT, ON ATTEND VOS ENFANTS
📧 contact@cfjt.fr
5. Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)
Merci de votre générosité et merci de bien vouloir régler régulièrement vos promesses de dons qui sont notre unique source de revenus pour réaliser toutes nos actions dirigées vers la sauvegarde du Patrimoine et de la Culture des Juifs de Tunisie.
https://www.helloasso.com/associations/cfjt/formulaires/1
6. Hanouka : dimanche 14 décembre, allumage de la 1ère bougie



7. Dimanche 14 décembre – 20 H en partenariat avec Torah Box : Conférence du Rav Eliahou UZAN : « Se libérer du regard des autres«
