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  1. Horaires de chabbat
  2. Chabbat exceptionnel : 3 sifrei torah
  3. Le Flash Paracha d’Aryé Bellity
  4. Dimanche matin : cours pour enfants dans notre « keuteb » à la tunisienne
  5. Roch ‘Hodech el bnat : fête des filles & recette de la Farka
  6. Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)
  7. Hanouka : prières de l’allumage
  1. Horaires de chabbat

2. Chabbat exceptionnel : 3 sifrei torah

Ce Chabbat, animé par notre ‘hazan, Yoni ATTLANE, nous sortirons 3 sifrei torah :

  • Paracha MIKETS
  • Roch ‘Hodech
  • ‘Hanoukah

3. Le Flash Paracha d’Aryé Bellity

MIQÉṢ – LA FLAMME D’UNE FEMME
Lé’ilouy Nichmat mori vé-rabbi rebbi Meir Nissim ben Khamssana Mazouz zal & mor zékéni rebbi Shemouel ben Renée Bacca Allouche zal
וַיִּקְרָא פַרְעֹה שֵׁם יוֹסֵף צָפְנַת פַּעְנֵחַ וַיִּתֶּן לוֹ אֶת אָסְנַת בַּת פּוֹטִי פֶרַע כֹּהֵן אֹן לְאִשָּׁה וַיֵּצֵא יוֹסֵף עַל אֶרֶץ מִצְרָיִם. (בראשית מא, מה)
« Pharaon surnomma Yossef Ṣafénath P’anéyaḥ et il lui donna pour femme Assénath, fille de Pôti Fér’a, prêtre d’On. » (Genèse 41, 45)
Après douze longues années passées en prison, Yossef en sort miraculeusement et connait une ascension sociale extraordinaire. De vulgaire esclave emprisonné pour avoir été accusé d’agression sur la femme de son maitre, il devient vice-roi d’Egypte — rôle que certains identifient au personnage emblématique d’Imhotep. Pharaon, conquis par l’intelligence de Yossef, le surnomme Ṣafénath P’anéyaḥ – « décodeur de mystères » – et il lui donne pour épouse Assénath, la fille de son ancien maitre, Pôti Fér’a aussi appelé Potiphar.
Pourtant, le personnage d’Assénath demeure une énigme. En effet, comme le révèle le texte (cf. Genèse 37, 36), Potiphar était stérile et ne pouvait donc pas avoir d’enfants. Qui était alors cette jeune femme, présentée comme sa fille, et par quel mérite fut-elle digne d’épouser Yossef ?
Le Midrash Pirqé DéRebbi Eli’ézer (chap. 37), rapporte qu’Assénath était en réalité la fille de Dina fille de Ya’aqov et de Shékhem, fils de Ḥamor. Lorsque les fils de Ya’aqov vinrent délivrer leur sœur souillée par Shékhem, ils décimèrent tous les hommes de la ville et emmenèrent femmes, enfants et biens comme butin. Parmi les captifs se trouvait la jeune Assénath.
Ses oncles souhaitaient l’éliminer afin d’effacer toute trace de déshonneur pesant sur la famille de Ya’aqov. Cependant, notre patriarche qui n’avait pas donné son accord pour l’attaque de la ville, refusa que l’on tue cette innocente. Il décida plutôt de suspendre à son cou une amulette en or, sur laquelle était gravé le Nom de Dieu, puis il la renvoya de sa maison. L’ange Mikhaël intervint alors, il emmena l’enfant en Égypte et veilla à ce qu’elle soit adoptée par Potiphar, qui ne pouvait avoir d’enfants.
C’est dans cette demeure, où Yossef fut par la suite engagé, qu’Assénath joua un rôle déterminant. Le Yalqout Chim’oni (Genèse 39, 146), nous apprend qu’Assénath, bien qu’ignorant tout de son lien familial avec Yossef, lui sauva la vie lorsqu’il fut accusé à tort du viol de la maîtresse des lieux. Témoin de ce qui s’était réellement passé, elle se rendit auprès de son père adoptif et lui jura que Yossef était victime de la perfidie de sa femme.
Potiphar qui avait vraisemblablement davantage confiance en son enfant qu’en sa femme, épargna Yossef de la mort mais l’emprisonna néanmoins, afin de préserver l’honneur de sa maison. Pour récompenser Assénath d’avoir pris la défense de Yossef, Dieu déclara « les futures tribus que Je lui octroierai, émaneront de toi ».
La suite des événements est rapportée par Rabbenou Ḥizqiya, un maitre français du 13ème siècle, plus connu sous le nom de son livre, le Ḥizqouni. Dans son œuvre (Genèse 41, 45), il écrit que lorsque Yossef fut promu au poste de vice-roi d’Egypte, toutes les filles du pays sortaient admirer sa grande beauté lorsqu’il déambulait dans les rues. Dans l’espoir d’attirer son attention, les égyptiennes jetaient leurs bijoux vers lui, mais Yossef, pieu et intègre, gardait bravement son regard rivé au sol.
La seule fois où il leva les yeux, ce fut pour regarder Assénath, qui, ne possédant pas d’autres bijoux que son amulette en or, la jeta dans sa direction. Reconnaissant le Nom de Dieu gravé dessus, Yossef comprit qu’Assénath était descendante de Ya’aqov et il en fit son épouse.
Tout au long de l’histoire d’Israël, des femmes remarquables ont contribué à préserver cette petite nation de l’extinction. Aussi bien Assénath qui préserva Yossef d’une mort certaine, Ya’el qui délivra les tributs d’Israël en tuant héroïquement Siséra, ou encore Esther qui se dévoua pour son peuple — nombreuses sont les femmes dont l’action fut décisive pour le destin du peuple juif.
Dans son œuvre WaYomer Bo’az (vol. 2, p. 117a), rebbi Boaz Ḥaddad z”l, rappelle l’importance du rôle de la femme juive au sein du foyer. Il souligne que la conduite du mari et de toute la maisonnée repose essentiellement sur la maîtresse de maison, car il est dans la nature de l’homme d’être influencé par son épouse et de suivre son orientation. Lorsqu’elle est une véritable אֵשֶׁת חַיִל, une « femme de valeur », elle devient le pilier spirituel du foyer, celui par lequel la Présence divine s’y maintient.
C’est dans ce sens, explique rebbi Boaz, que l’attachement de Dieu à Son peuple trouve son ancrage dans le foyer juif. Pour étayer son propos, il cite le verset des Psaumes (94, 14) : כִּי לֹא יִטֹּשׁ ה׳ עַמּוֹ וְנַחֲלָתוֹ לֹא יַעֲזֹב – « Car le Seigneur ne délaisse pas Son peuple, et Son héritage, Il ne l’abandonne pas. ».
Les lettres finales des quatre premiers mots de ce verset forment le mot אִישָּׁה, « la femme », pour enseigner que Dieu ne délaisse pas Son peuple grâce au mérite de la femme juive, qui guide son foyer vers l’accomplissement de la volonté divine et permet au peuple d’Israël de demeurer attaché à Lui. C’est par ce mérite que le peuple connaîtra, à terme, une délivrance complète et éternelle.

A ce propos, dans différents pays du Maghreb et principalement en Tunisie, il est coutume de célébrer durant Ḥanoucca « la fête des filles » plus communément appelée, « Roch Ḥodesh El-Bnat ». Bien que l’origine exacte de cette coutume demeure incertaine, elle peut être comprise comme une occasion d’exprimer notre gratitude envers ces femmes qui ont façonné notre histoire.
D’ailleurs, le rôle des femmes se révéla de nouveau déterminant à Ḥanoucca puisque Yéhoudith usa de ruse pour décapiter Holopherne et repousser ainsi l’ennemi grec. En outre, cette fête des lumières brille davantage pour les femmes que pour les hommes, car celles-ci sont obligées de chômer durant au moins une demie heure après l’allumage des bougies (Shoulḥan ‘Aroukh O”H 670 § 1).
Par ailleurs, pour la maîtresse de maison, Ḥanoucca est sans doute la fête la plus reposante du calendrier hébraïque, puisqu’elle ne comporte aucune obligation de festoyer à travers des repas copieux (ibid. §2). Les femmes, ainsi « libérées » de leur cuisine et devant interrompre leurs activités, auront tout le loisir de jouir du repos qu’offre cette fête. De façon homilétique, il est aussi possible de noter cette particularité de la fête dans son appellation même, puisque חֲנֻכָּה en hébreu, pourrait-être l’acronyme de חֲנוּ כָל הַנָּשִׁים « reposez-vous toutes, mesdames ! ».
Sous un autre aspect, Ḥanoucca et ses lumières symbolisent également une lueur d’espérance face aux nombreux tourments que traverse le peuple juif. Ces petites flammes, telles un phare dans la nuit noire, illuminent l’espoir de voir poindre l’ère messianique et, avec elle, la fin de ce trop long exil. Plus que jamais, le rôle du pilier porteur, présent dans chaque demeure et qui brille par sa pudeur, se révèle être notre bouclier défenseur, contre les nombreux persécuteurs. Car ainsi que nous l’enseigne le Midrash (Rout Zouta, chap. 4) : « De même que les enfants d’Israël sortirent d’Egypte par le mérite des femmes pieuses, de même, c’est par leurs mérites qu’ils sortiront de leur dernier exil. ».

Aryé Bellity

4. Dimanche matin : cours pour enfants dans notre « keuteb » à la tunisienne

OBJECTIF : apprentissage et transmission de la liturgie tunisienne

AU PROGRAMME : 

ATTENTION : Pas de cours d’apprentissage à la lecture durant les congés de fin d’année. Mais le cours de paracha est assuré

5. Roch ‘Hodech el bnat : fête des filles & recette de la farka

 

Le jour 7ème jour de Hanoukah (commence samedi soir) , jour de  Roch ‘Hodech  Tévet est consacré à la célébration de la fête des filles ou Roch ‘Hodeche Elbnat.

L’ouvrage Alei Hadass du rav David Scettbon nous enseigne que  la raison généralement invoquée est en souvenir de l’action courageuse de Yéhoudit qui fit boire du lait à Holopherne et, une fois celui-ci endormi, le décapita. 

Rav Méir Mazouz zal propose une explication complémentaire. Dans son livre Darkhé Ha’iyoun (page 146), il rapporte au nom du Midrash « Pirké DéRabbi Eliezer » (chap.45), que D.ieu, en récompense de la non-participation des femmes à la faute du veau d’or, leur a offert Roch ‘Hodeche comme un petit Yom Tov (c’est pourquoi à Roch ‘Hodeche les femmes s’abstiennent de certains travaux ménagers tels que la couture). 

Roch ‘Hodeche Tévet présente une supériorité sur les autres, c’est le seul Roch ‘Hodeche où l’on récite le hallel complet. C’est donc lui que les Tunisiens ont désigné pour rendre hommage à nos dames.

Comment se déroulait la fête des filles ? Durant cette journée, les jeunes filles se réunissent autour d’un repas de fête, accompagné de douceurs mielleuses comme les yoyos, les dabla, les makroud, la farka et bien d’autres encore. De même, les jeunes hommes apportent ce jour-là, un beau cadeau ou des bijoux à leurs fiancées.

La farka était le gâteau traditionnel dont la tradition commence à se perdre. En voici une recette trouvée sur internet pour celles et ceux qui souhaiteraient célébrer leurs filles avec tous les mets présents sur une table tunisienne !

Ingrédients :

1 /2 kilo de semoule moyenne 

1/2 verre d’huile tournesol

150 gr d’amandes émondées 

150 gr de l’amande moulue 

300 gr de sucre fin 

une écorce d’orange séchée mixée

150 gr de noix en cerneau 

Une poignée de pistaches non salées , émondées

4 cuillères d eau de fleur d’oranger

20 dates mielleuses dénoyautées 

150 gr de pignons

cannelle facultative 

Et pour le sirop, faites cuire avec une écorce d orange 20 pierres de sucre dans un peu d’eau de façon à obtenir un sirop

Réalisation :

Mouiller une livre de semoule fine avec 1/2 verre d’huile 

La rouler et la mettre à la vapeur, pendant une bonne demi heure jusqu’à que la vapeur apparaisse 

Puis la mettre dans un grand récipient et avec un ustensile, retirez les grumeaux une fois que tout est uniforme 

Remettre à cuire une deuxième fois dans le couscoussier avec les dattes dénoyautées lavées au-dessus 

Laissez cuire à nouveau une bonne demi-heure et versez le tout dans une grande bassine en plastique ou autre et à ce moment-là, verser 300 g de sucre fin quand la graine est bien chaude. L’écraser avec une cuillère en bois une fois que ce mélange est  bien imprégné de sucre

 Ajouter tous les ingrédients déjà cités 

150 grs d’amandes émondée 

Quelques gouttes d’amande amère

écorce d’orange mixée

150 gr de noix en morceaux

La poignée pistaches émondées

4 cuillères d eau de fleur d’oranger 

150 gr de pignons

cannelle facultative 

et malaxer délicatement le tout avec vos mains. 

Remplissez un plateau en tapotant  

couper en petite parts 

À ce moment versez délicatement de façon uniforme le sirop déjà préparé et posez des cerneau de noix , des pistaches concassées.

Laisser bien refroidir

6. Lien de règlement en ligne de vos promesses de dons (CERFA téléchargeable)

Merci de votre générosité et merci de bien vouloir régler régulièrement vos promesses de dons qui sont notre unique source de revenus pour réaliser toutes nos actions dirigées vers la sauvegarde du Patrimoine et de la Culture des Juifs de Tunisie.

https://www.helloasso.com/associations/cfjt/formulaires/1

7. Prières de ‘Hanouka


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