- HORAIRES : CHABBAT : PARACHAT CHEMINI
- DISPARITION DU RAV MEÏR MAZOUZ : HOMMAGE DU RAV ARYE BELLITY
- SOUTIEN DU RABBIN MICHAËL AZOULAY
- CONFERENCE LE 5 MAI 2025
- SEJOUR CHAVOUOT : 1-4 JUIN 2025
- SAVE THE DATE : JEUDI 15 MAI 2025, SOIREE DE LAG BAOMER
- Jeudi 24 AVRIL : YOM HASHOAH
- Horaires de Chabbat : paracha CHEMINI
- Dimanche 27 Avril : Veille de Roch hodech – Visite au cimetière
- Roch hodech : lundi et mardi
2. DISPARITION DU RAV MEÏR MAZOUZ : HOMMAGE DU RAV ARYE BELLITY
A la sortie de Pessah’, nous avons appris le décès du Rav Meïr Mazouz zal, Roch Yeshiva des Institutions Kissé Ra’hamim. C’est une perte immense pour le monde religieux, car le Rav Meir Mazouz zal était un des plus grands de sa génération, mais aussi une perte immense pour le judaïsme tunisien dont il était l’un des derniers et des plus fins connaisseurs. Il a d’ailleurs voué sa vie à la transmission du judaïsme tunisien et de l’Iyoun tounsi, cette méthode d’étude si spécifique. Ainsi qu’il a été rappelé lors de ses obsèques par Rav David Yossef, Grand Rabbin séfarade d’Israël, son père, le Rav Ovadia Yossef zal, ancien grand rabbin séfarade d’Israël, avait affirmé qu’il n’avait connu que deux personnes qui connaissaient le Talmud en profondeur, et que le Rav Meir Mazouz était l’une de ces deux personnes ; mais que tous ceux qui prétendaient connaitre le Talmud n’en étaient pas de véritables spécialistes.
Il a ensuite indiqué que cette connaissance était le fruit de l’Iyoun tounsi, puis a crié aux élèves de la Yeshiva qu’ils devaient continuer à etudier et diffuser ce yioun tunisien et que c’était la véritable méthode d’étude.
Le Grand rabbin achkenaze d’Israel a egalement loué la facon d’étudier des tunisiens, le fameux Iyoun tunisien, en disant que dans notre génération on ne trouve pratiquement pas de rabbins qui sont connaisseurs dans tous les domaines de la thora : Un rabbin est spécialiste du Talmud, un autre de la halakha, un troisième est versé dans la bible et ses commentaires, un quatrième en grammaire, un dans le calendrier hébraïque, un autre dans la kabbale etc etc.., alors que le rav Mazouz zal était spécialiste dans tous les dommaines de la thora sans exeption, comme l’étaient nos anciens rabbins de Tunisie.
HOMMAGE DU RAV ARYE BELLITY
Hommage à mon maître Ribbi Meir Nissim Mazouz za »l.
Alors que le peuple juif baignait encore dans la joie du septième jour de Pessah, quelques heures à peine plus tard un drame terrible s’abattait. Les visages rayonnants de la fête affichaient maintenant des expressions de défaite : un géant de notre génération avait quitté ce monde.
Un choc d’une violence indescriptible. Un monde qui s’écroule et l’impression de suffoquer sous les décombres. Un phare qui s’éteint, nous laissant pleurer dans l’obscurité.
Le décrire serait une tâche trop difficile pour une seule main, mais d’écrire, cela reste à la portée de quelques doigts.
Un sage d’une autre époque, une âme noble et pure surgie d’un temps ancien.
Son génie, sa mémoire prodigieuse, sa profondeur d’analyse et son amour de la perfection auraient déjà suffit à en faire un homme d’exception. Mais c’est par son authenticité rare et sa vérité transcendante qu’il se distingua particulièrement. N’ayant aucun mal à reconnaître ses erreurs il y trouvait même une certaine joie, car à ses yeux la vérité était plus chère que tout.
Fidèle à l’héritage de son père et de ses maîtres de Tunisie, il portait fièrement ses racines et la richesse du patrimoine séfarade. Respectueux des coutumes, il s’efforçait d’en retrouver les sources et d’en éclairer les fondements.
Sa simplicité était presque mystérieuse tant elle contrastait avec la grandeur de son érudition et de ses qualités humaines. Il fuyait les honneurs, détestait les projecteurs, et pourtant il fut malgré lui victime de sa pire phobie, sa notoriété. Humble jusqu’à la tombe, il demanda qu’aucun hesped ne soit prononcé après sa mort.
Amoureux de la terre d’Israël et de son peuple, il était d’un précieux conseil pour tous. Des Rabanim, des Dayanim, des hommes politiques, des professeurs et des chercheurs frappaient à sa porte ou à sa boîte aux lettres. Il n’était pas difficile de déceler en lui la noblesse d’un roi et la pertinence d’un conseiller avisé.
Ses prières touchaient le ciel, et bien des récits miraculeux lui sont attribuées. Un juste, un saint, un ange prenant l’apparence humaine.
Malgré les douleurs qui ont jalonné sa vie — l’assassinat de son père, la perte de sa femme et de sa fille, une chute du troisième étage qui le laissa handicapé à vie, sans parler des nombreuses offenses subies — sa foi en Hachem demeura intacte. La Torah fut son refuge et son remède.
Curieux insatiable et assoiffé de sagesse, il lui fallait tout connaître et tout lire. Expert dans tous les domaines de la Thora, il se démarquait entre autres par ses connaissances en grammaire, en astronomie et en mathématiques, des domaines très peu explorés à notre époque.
Historien et bibliographe d’exception, il a dressé les portraits de nombreux sages avec une précision remarquable. Capable de retenir des milliers de dates, de poèmes, de versets, sa mémoire phénoménale faisait de lui une encyclopédie vivante.
Ouvert d’esprit et d’une tolérance profonde, il savait, avec douceur et sagesse, rapprocher les cœurs les plus éloignés de la Torah. Son sourire, sa bonté, sa délicatesse et son écoute faisaient de lui un guide naturel, un meneur d’âmes.
Toute sa vie il n’a cessé d’écrire, de corriger et de publier. Allant du Houmach à la Guemara et aboutissant à la Halakha, ses ouvrages sont et resteront des références du judaïsme.
Célèbre par ses remarques concises et précises, il avait l’habitude de signer « נאמ“ן ס“ט », initiales de : « נאום מאיר נסים, סיפיה טב » – « propos de Meir Nissim, que sa fin soit bonne ».
Une fin malheureusement trop précoce. Il décéda sept jours après son quatre-vingtième anniversaire. Comme Moché rabbenou qui quitta ce monde à la même date à laquelle il était né (circoncis), Ribbi Meir Mazouz partit le jour de sa circoncision.
Malgré le deuil de cette perte, rappelons-nous de ce que lui-même avait dit après le décès de Rav Ovadia Yossef ZAL : les écrits d’une personne sont ce qu’il est et qu’à travers ses mots, un homme continue d’exister.
Et toi, notre maître, tu vivras encore longtemps à travers les tiens.
Rav Aryé Bellity
3. SOUTIEN DU RABBIN MICHAËL AZOULAY, RABBIN DE LA SYNAGOGUE DE LA RUE ANCELLE A NEUILLY-SUR-SEINE
Le CFJT a remis deux ouvrages édités à partir de manuscrits inédits au Rabbin Michaël Azoulay de la synagogue de la rue ancelle à Neuilly-sur-Seine. Nous avons reçu ses encouragements.
4. CONFERENCE : 5 MAI 2025 A 18H30
Notre Président, Jean-Marcel Nataf a été convié par nos amis de la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie (SHJT) à donner une conférence :
lundi 5 mai 2025 à 18 heures 30
Mairie du 9ème arrondissement de Paris (Salle du Conseil)
6 rue Drouot à Paris 9ème (métro Richelieu-Drouot)
CONFERENCE :
A propos d’un patrimoine délaissé des juifs de Tunisie : la littérature rabbinique
Traditions, grandes oeuvres et grandes lignées rabbiniques
Contribution à la connaissance de l’histoire générale sociale et politique
Durée de la conférence : 1 h, suivie des questions du public.
Nous espérons vous y voir nombreux.
5. SEJOUR CHAVOUOT : 1-4 JUIN 2025
Vous avez envie de passer Chavouot dans un cadre familial et ludique pour vos enfants ?
Les offices du CFJT vous manquent ?
L’ambiance du CFJT vous manque ?
Alors venez passer Chavouoth avec nous au Country Park de Crecy La Chappelle (77) à 45 km de Paris dansun cadre magnifique et entièrement privatisés, avec des activités sportives pour les enfants.
Offices séfarades assurés par nos ‘hazanim du CFJT. Des cours de Torah seront également assurés.
A leur demande, un office ashkénaze sera également organisé pour les fidèles de rite ashkénaze.
Nous vous y attendons nombreuses et nombreux !!!
6. SAVE THE DATE : JEUDI 15 MAI, SOIREE DE LAG BAOMER
Informations à venir dans notre prochaine news letter…
