- Horaires
- Haftarah du 8ème jour de Pessah
- Anniversaires de décès de nos rabbanim
- Il y a deux ans…
- Recherche de local
- Séjour organisé à Chavouot
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2. Haftarah du 8ème jour de Pessah
Cette haftara est lue avec sa traduction et cette coutume est commune à plusieurs communautés originaires du Maghreb.
Le 8ème jour de Pessah, on lit la Haftara עוֹד הַיּוֹם, בְּנֹב (Isaïe Ch. 10 v32 jusqu’à Ch.12 v6). Elle est généralement traduite en araméen et dans la langue du pays.
Selon la coutume tunisienne, trois personnes venaient à côté de celle appelée à lire la haftara (le maftir). Le texte était lu verset par verset, alternativement par les quatre personnes : le maftir commençait en hébreu, et les autres personnes lisaient successivement les traductions araméennes, arabe et françaises. Des documents spéciaux étaient imprimés à cette occasion comportant le texte de la haftara et de ses trois traductions.
Dans cette Haftara, Hachem promet que lors de la délivrance future, la mer s’ouvrira devant les Béné Israël, » La mer égyptienne, ainsi que la rivière », l’Euphrate.
La première partie décrit la chute de l’Empereur Assyrien San’hériv : l’ennemi est arrivé aux portes de Jérusalem la veille de Pessa’h, mais il ne voulut pas l’attaquer immédiatement par dédain envers cette ville, relativement petite. Cette nuit d’attente lui a été fatale : l’ange Gabriel a frappé à mort toute l’armée Assyrienne, dont 185.000 généraux. Le roi Hizkiyahou a été le bénéficiaire de ce miracle exceptionnel.
La suite de cette Haftara décrit un monde apaisé propice à l’ère messianique. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on la traduit dans une langue connue et compréhensible de tout le public.
Quel lien avec le début ? C’est pour nous réconforter car bien que Hizkiyahou ne fut pas le Machia’h, Hachem nous amènera un jour, le véritable sauveur.
Le texte va nous décrire la sagesse du Machia’h qui possèdera six qualités : sagesse, intelligence, conseil, force, connaissance et crainte d’Hachem. Des conditions idéales de paix, marqueront l’ère messianique.
Un passage de la Haftara (Isaïe 11, 8-9) décrit en effet l’ambiance paisible des temps messianiques : « Le nourrisson jouera près du nid de la vipère et le nouveau sevré avancera la main dans le repaire de l’aspic. Plus de méfaits, plus de violences sur toute ma sainte montagne car la terre sera pleine de la connaissance de D.ieu, comme l’eau abonde dans le lit des mers. » ( Isaïe 11, 8-9 ).
L’usage à Tunis et dans le reste de l’Afrique du Nord est de lire cette haftara où chaque verset est traduit en arabe. Ainsi que le mentionne le Rav David Scetbon dans son ouvrage Alé Hadas, le Rachbaç d’Alger ( Tachbeç, vol. 3 § 121) évoquait déjà cette coutume il y a près de 700 ans.
Dans le Mahzor commenté ICH MATSLIAH des trois fêtes (p. 394), on trouve une explication du Rav Masliah Mazouz (zal) sur le fait de lire cette haftara le 8ème jour de Pessah en Diaspora : les juifs pensent à la venue du Machiah, mais ce sentiment peut disparaître à la fin de la fête. Nos sages ont donc institué la lecture de cette haftara afin de nous rappeler d’aspirer continuellement à l’arrivée du Machiah et de nous souvenir des signes annonciateurs de sa venue afin de ne pas se laisser induire en erreur par l’arrivée de faux prophètes. C’est pour cela qu’on traduit ce passage dans la langue du pays (Or Torah 5749 chap. 102, page 635) pour que tout le monde ait en tête ces signes.
Vous trouverez ci-après le texte en hébreu, araméen, arabe et français tiré du mahzor des trois fêtes du Rabbin Hassan réalisé à l’initiative de la Communauté de la rue Julien Lacroix, notamment par le Rabbin Semah Smadja zal et le Président Gaston Sayada, ainsi qu’un enregistrement tiré du Alei Hadass par Gérard Hababou.
Ce texte est magnifique et nous espérons annonciateur de la venue de notre Délivrance.
3. Anniversaires de décès de nos rabbanim
3.1 .Jeudi 17 avril au soir et vendredi 18 avril : Rebbi Hanina Bouguid Saadoun, que sa Mémoire soit Bénédictions
Rebbi Bouguid Saadoun fut le Grand Rabbin de l’Ile de Djerba et fut le rabbin de la communauté djerbienne installée à Paris pendant une vingtaine d’années à l’AJJ où il fonda une école de haut niveau en Kodesh ainsi qu’une Yéchiva.
Il a été l’un des derniers disciples de Rebbi Ra’hamim ‘Haï Houïta Kohen zatsal
Il a écrit de nombreux livres dont un commentaire sur la Haggada intitulé Higuid Le’amo, des responsa et des commentaires (Higuid Mordekhaï, Maguid Techouva en plusieurs tomes, ainsi qu’un Rabot Banot ‘ michlé veazharoth Djerba).
3.2. L’anniversaire de Rebbi Yeouda Jarmoune (1812-1911) aura lieu le lundi 21 avril au soir et mardi 22 avril
Auteur du livre « Chouva Israël » écrit en partie en hébreu et en partie en judéo-arabe en 1883, et relatif à la Techouva, Rebbi Yeouda Jarmoune était l’arrière-petit fils de l’illustre Rebbi Né’horaï Jarmoune, né à Tripoli (Libye) en 1682 et décédé à Tunis en 1760.
4. Il y a deux ans…
Il y a deux ans, le CFJT avait eu l’honneur de collaborer à l’organisation d’un colloque international intitulé « Les juifs et le droit en Tunisie – du protectorat à l’indépendance (1881-1956) – Entre progrès historiques et résilience religieuse »

Pour ceux qui n’avaient pu y assister et qui seraient intéressés, il est possible de se connecter sur le campus numérique d’AKADEM et de le revoir en replay en cliquant sur le lien suivant :
https://akadem.org/le-statut-juridique-et-religieux-des-juifs-de-tunisie
5. Recherche de local
URGENT : Si vous entendez parler d’un local de 100 m² environ située à Neuilly ou à Levallois limite Neuilly, contactez nous au plus vite. Merci ! Il en va de la pérénité de nos actions.
6. Séjour organisé à Chavouot

Les offices du CFJT vous manquent ?

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