- HORAIRES : CHABBAT : PARACHAT ṢAW – CHABBAT HAGADOL & PESSAH
- LE FLASH PARACHA DU RAV ARYE BELLITY
- REVISIONS DE LA HAGGADAH
- QUELQUES CHANTS DE PESSAH
- SEJOUR CHAVOUOT
- HORAIRES : CHABBAT : PARACHAT ṢAW – CHABBAT HAGADOL & PESSAH


2. LE FLASH PARACHA DU RAV ARYE BELLITY
« Ceci est la règle de l’holocauste. C’est le sacrifice qui se consume sur le brasier de l’autel, toute la nuit jusqu’au matin, le feu de l’autel y doit brûler de même. » (Lévitique 6-2)
Parmi les sacrifices offerts sur l’autel, à l’époque des Temples, le ‘Ola (l’holocauste), est le premier dont la Thora fait la description au début du Lévitique. Cette offrande, offerte le plus souvent à titre individuel et volontaire, pouvait également être offerte à titre public, comme offrande perpétuelle ou offrande supplémentaire (Korbân Moussaf). Dans le premier cas, le don d’un ‘Ola, apporté par un particulier, bien qu’il fût considéré comme un présent à Dieu, avait tout de même une fonction expiatoire. En effet, le verset stipule clairement à ce propos : « Il [le Cohen] appuiera sa main sur la tête du ‘Ola, et il sera agréé en sa faveur pour lui obtenir propitiation ». Toutefois, le texte ne mentionne pas la nature de la faute que cette offrande expiait et l’opinion de nos sages du Talmud diverge à ce sujet. Selon un avis cité dans le Talmud de Jérusalem (8,7) et rapporté dans le Midrash (Wayiqra Rabba 7,3 ; Tânḥouma Téṣawé 15) ainsi que dans le Zohar (Péqoudé 239b ; Ṣaw 27a, 29b), le sacrifice du ‘Ola venait réparer les mauvaises pensées du cœur de l’homme. Cette opinion tire sa source d’un verset explicite de la Bible, dans lequel la corrélation entre le ‘Ola et les péchés du cœur est établie : « Iyov envoyait chercher ses fils pour les purifier ; il se levait de grand matin et offrait un holocauste pour chacun d’eux, car Iyov se disait : Peut-être mes enfants auront-ils commis quelque péché et renié Dieu en leur cœur. » (Job 1-5).
A la lueur de cet enseignement, Rebbi Ya’aqov Cohen-Gadisha¹ z”l, écrit dans son œuvre Békhor Ya’aqov, que l’holocauste, était entièrement consumé par le feu car il était destiné exclusivement à Dieu. En effet, en raison du fait que seul Dieu a le pouvoir de connaitre les pensées secrètes de l’homme, par conséquent, ce dernier se devait d’obtenir uniquement le pardon divin. En revanche, les autres sacrifices expiatoires, tels que le Asham (offrande du délit) ou le Ḥattât (offrande du péché), étaient partagés entre Dieu et les prêtres, car la raison qui justifiait ceux-là provenait d’un acte potentiellement visible par l’homme. De ce fait, le pécheur devait s’acquitter d’un don afin d’obtenir également un pardon humain et c’est précisément la raison pour laquelle son sacrifice était en partie consommé par l’homme. De plus, poursuit Rebbi Ya’aqov, l’appellation ‘Ola en hébreu – littéralement « montant » – constitue un indice supplémentaire sur la nature expiatoire de ce sacrifice. En effet, dans le langage biblique, une pensée « monte » au cœur, ainsi qu’il est dit dans les prophètes (Ezéchiel 38-10) : « II arrivera, ce jour-là, que des projets s’élèveront dans ton cœur et que tu méditeras une mauvaise pensée ». Selon cela, il est donc possible de retrouver dans le nom de cette offrande « montante », l’expiation des pensées licencieuses que l’homme aurait élevées et portées jusqu’à son cœur.
Habituellement, les mauvaises pensées de l’homme s’immiscent dans son cœur durant la nuit, lorsqu’il se retrouve oisif de ses activités journalières, ainsi qu’en témoigne le verset : « Malheur à ceux qui méditent l’iniquité et préparent le mal sur leurs couches, pour l’accomplir dès la pointe du jour » (Michée 2-1). A ce propos et compte tenu du risque que cette situation peut provoquer, nos sages avertissent que : « celui qui demeure éveillé la nuit […] et laisse aller son cœur à des futilités, met sa vie en danger » (Avôt 3,4). C’est la raison pour laquelle et afin d’empêcher que l’esprit ne s’égare durant la nuit que Rebbi Yiṣḥaq Karchani² z”l, préconise avant le sommeil une méthode infaillible : canaliser sa concentration dans l’étude de la Thora. En effet, ne pouvant réaliser l’exploit de réfléchir à deux projets à la fois, le cerveau humain sera contraint d’abandonner ses rêveries fantasmagoriques afin de penser à des sujets plus nobles. Rebbi Yiṣḥaq retrouve d’ailleurs une allusion à ce précieux conseil dans les mots du verset : « sur le brasier de l’autel, toute la nuit jusqu’au matin, le feu de l’autel y doit brûler ». Comparée au feu et à l’autel, la Thora doit, selon cette interprétation, enflammer l’esprit de l’homme, si nécessaire, « toute la nuit jusqu’au matin » car le meilleur moyen de chasser une pensée de sa conscience, est d’y faire entrer une autre pour la remplacer.
Aryé Bellity
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¹ Rebbi Ya’aqov Cohen Gadisha (1852/1909) est né dans le petit quartier juif de Djerba – Hara Sghira – aussi appelé Dighet. Dans sa jeunesse, il étudie auprès de Rebbi Dawid Cohen-Guisha, qui reconnut en lui un potentiel singulier et un avenir prometteur. Par la suite, il se rapproche de Rebbi Sassi Cohen-Yéhonatan, lequel deviendra son maître attitré. Après son mariage avec la fille du grand rabbin de Djerba, Rebbi Raḥamim Ḥaddad, il obtient une aide financière de la part de Rebbi Chalom Cohen, qui lui permet de continuer à s’adonner à l’étude de la Thora en toute sérénité. Plus tard, il travaillera en tant qu’orfèvre et gagnera sa vie sans jamais profiter de l’argent de la communauté. A la mort de Rebbi Sassi, en 1905, il est choisi pour le remplacer dans la fonction de chef du tribunal rabbinique de Djerba, avec à ses côtés Rebbi Yossef Berrebi. A ce poste, il instaure plusieurs décrets rabbiniques pour le bien de sa communauté et s’oppose avec véhémence à l’implantation de l’Alliance Israélite Universelle (AIU) à Djerba. Auteur prolifique, il rédige de nombreux livres, tels que : Mé’il Yaaqov, Gân Ya’aqov, Kokhav Ya’aqov, MéAyïn Yavo et autres.
² Rebbi Yiṣḥaq Karchani est un rabbin cabaliste du XVIIIe siècle, dont les détails biographiques sont quasiment inexistants. Le nom El-Karchani (déformation de Kalchani), appartient à une noble et ancienne famille arabe de Tunisie, originaire de Ḳalsāna (Calsena) en Espagne. Il est probable, que le nom de famille de Rebbi Yiṣḥaq soit issu du même endroit ou bien que son origine, comme celle des Garcini de Tunisie, dérive de l’hébreu Guérshôn. Contemporain de Rebbi Yossef Zarka, de Rebbi ‘Ouziel ElḤaïk et de Rebbi Yiṣḥaq Taïeb, Rebbi Yiṣḥaq vécût à l’âge d’or du judaïsme tunisien, néanmoins, il n’est cité dans aucune des œuvres rabbiniques de cette époque. A en juger par certains de ses manuscrits, conservés dans des bibliothèques à New York, il formula plusieurs sermons à Bizerte entre 1772 et 1784. Toutefois, son nom ne figure pas dans le carnet personnel de Marân HaḤYDA, qui traversa la ville en 1774. Ses écrits, comprenant un commentaire de la Thora en sept volumes (Pinqas HaQéhilôt p. 291), ainsi que des explications sur le traité Avôt, ne parvinrent pas jusqu’à nous. En outre, il correspondit avec le célèbre Rebbi Chalom Sharabi (RACHACH) de Jérusalem et il avait prévu, selon des calculs cabalistiques, la Rédemption finale pour 1780-1781.
3. REVISIONS DE LA HAGGADAH
suivie de chants traditionnels en judéo-arabe (hag gadîa, Ya Illana, etc…)
4. LES PAROLES DE CERTAINS CHANTS DE PESSAH
YA ILANA
Ya ilana, Ya ilana, rebbi nissim yikoun maâna
Oh mon D., Oh mon D., que le zkhout de rabi Nissim soit avec nous
Eyem Pourim taadat, takhou alina elkembialat, nejbed nedfaa leflissat, rabi eldi yaraf aadana
Le temps de Pourim est passé, les traites sont tombées sur nous, je tire et je paie l’argent, D. connait nos ennemis (les huissiers)
Elemra talbat eljir, kesouet elbit oulesrir, saroual takreta oubechkir, baada betkat elarzana
Ma femme a demande de la chaux, pour peindre le salon et la chambre à coucher, et aussi un saroual un foulard et une ceinture, elle a déjà vérifié la commode
Andi nekhrej menelatba, alamra dfakrat jeba, yarabi ech ed elralba, raniekharaj men rir guana
J’ai pas eu le temps de mettre un pied dehors, que ma femme se rappelle qu’elle a aussi besoin d’une Djelabba. oh mon D. ! Qu’est ce qui est tombé sur moi, j’ai même plus envie de sortir
Kaltla yamra estena, firebi nessim netmena, yijib eleflous ma yilzemna, naarav taabet lem yinssana
Je lui ais dis attends, je compte sur Rabi Nissim, il va nous apporte l’argent qu’il nous faut, et je suis sur qu’il ne nous oubliera pas
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Jao bitni elkhak maek, ouma nejemchi nistenek, bara etkel ala moulek, inchalla ikoun lek aana
Elle m’a répondu « Tu as raison, je ne peux pas t’attendre, compte sur l’Eternel et il te sera en aide »
Temit kharej al aneya, elamra khaltat aleya, jiib asbabat oulkoufiya, oulberguiz oulnedyana
Alors que je commence à sortir l’esprit embrouille, ma femme m’a couru après, elle m’a demande des souliers et des chapeaux, des tissues de crêpes Georgette et de la soie
Emchi echri zouz kbach, oulem djib chazar rachech, ouahad kadid oumerguez, outaani letbikh ana
« Va acheter deux moutons, et ne va pas chez un mauvais boucher, avec le premier on fera de la charcuterie et du merguez, et avec le second on fera un ragoût »
Kaltla esbarr ourtakh, burr elrakhba fasbakh, netlaa nechri zouz elmlah, outkoun denbetem milyana
Il lui a dis « Sois patiente, la vente des animaux c’est le matin, je vais acheter deux gros moutons, avec le gigot bien rempli »
Kaletli echri elkissan, ouechri lachrit marssan, oulemsarakh kbelnissan, oujib ekhti tayied maana
Elle lui dit aussi: « Achète les verres, une corde pour faire sécher le merguez, des balais avant le mois de Nissan, et tu dis aussi à ma sœur qu’elle passe les fêtes avec nous! »
Yarabi elyied esdam, kif nebda oukif ntem, kalbi oula kif adam, andermini ya moulana
« Oh mon D. la fête est venue trop rapidement, comment je vais la commencer et comment je vais la terminer, mon Cœur est devenu comme du sang, aide moi mon D. ! «
Yarajel echbik toom, ensit roukhak belkel elyoum, jibli ejir lesoom, inchalla bayad ferkhana
» Oh! Toi mon mari à quoi tu pense? Tu es à l’ouest aujourd’hui, apporte moi la chaux pour badigeonner la pièce, et comme ça avec l’aide de D. je badigeonnerais heureuse »
Keltla yamra ayit enkheman, kif nebda oukif entemem, rja metel alousif msamam, lem araft nefchi ouin ana
Je lui ai dis « Je n’ai pas arrêté de penser, comment je commence (la fête) comment je la termine, j’ai piqué ma crise de nerf, je suis devenu comme un forcené, et je ne savais plus qui j’étais »
Yaamra ma fdal likhaja, baad elmakoud oudjaja, enti sbakht li bedwaja, anek seykha ousekrana
« Ecoute ! toi ma femme, est ce qu’il te reste quelque chose (à la maison) ? Rien qu’avec le Makroud et le poulet, tu as commencé à devenir exigeante ! Est ce que t’es normale ou t’as trop bu?
Yarajel labess alik, adachey ma yislah bik, atleb lerebbi yaatik, raou mkhaznou melyana
« Ecoute toi mon mari, avec l’aide de D. ça va pour toi ! La colère c’est pas bon pour ta santé, demande à D. et il va te donner, ses magasins sont pleins d’argent! «
Khrajd nekhdem ensit elhal, rabi rzakni bichouiya mal, eldi lem ken li fibel, kalt yamra rabbi ataana
Je suis sorti pour travailler, et en travaillant, le temps a passé, et D. m’a donné un peu d’argent, et j’ai dis à ma femme: « D. nous a donné ! »
Chrit eljir oubetou ajliya, jebt enemajna saraaya, takhchaktou pferkha kouiya, ouekhdi menrir aana
Elle a acheté la chaux et l’ai laissé tremper toute la nuit, a apporté la grande cuvette rapidement, et a commencé à badigeonner avec joie, seule et sans aucune aide
Elbest fouta outbakhnika, kifchefta khassit adeka, jebba mrekaa batal khika, bileklachet oukhafyana
Elle a mis la ceinture (fouta) et son tbakhnika, quand je l’ai vu j’ai senti mon amertume, elle avait une djellaba toute déchirée, des chaussettes mais sans chaussures
Adar belaayat khlet, outkamou fiya fetnet, enssa ouajeyze outaflat, ala biyad adekana
La maison était en cris, et on dirait qu’il y avaient des bagarres, des femmes des vieilles et des jeunes filles, tout ça juste pour badigeonner l’entrée
Yababa ouktach edjib, smid alaftayir maoukriv, slalem ouzak belzbib, tamel felkoucha liyanna
(Le fils parle) : » Oh papa quand est ce que tu nous rapporte, la semoule les galettes et la maçça j’espère que c’est bientôt, des raisins secs aussi, et tu feras le gâteau au four rien que pour moi
Jab elechaoui ousbabat, oulchouiachi oulegrabat, etkadmet li mtel eldabat, oukhatam felerjana
Il (le mari) a apporté le complet et les chaussures, et les chapeaux et les cravates, elle (la femme) est venu vers moi comme un flic, elle les a pris et jeté dans la commode
Jib ezegzeg ourkika, metkhalini chey fideka, radoua lilet alabdeka, minrir chek nabka kharkana
« Tu m’apportes les bonbons, je ne veux que rien me manque, demain c’est la soirée de la bdika, cent pour cent que je serais occupe »
Raana dakna elemrayir, kbel ma nchoufou leftayir, ana nakdi ouenti khayir, oulmasrouf baki ourana
On a gouté le maror, avant qu’on voit les galettes!! Moi (la femme) je fais le ménage et toi? Moi (le mari) j’ai les dettes qui me poursuivent !
Tkhel ladar oukhal, eldbab oujab alaftayir ouchrab, woulkhadra brir akhsab, oulkebs marbout fi marsana
Il est entré à la maison et a ouvert la porte, il a apporté les galettes et le vin, avec les légumes, avec un mouton qu’il a acheté et laissé attaché sur la porte
Jab ezid maa lefkhan, oukhra wor ouladam, kemel la jmir mayilzem, oukal achetkhab yamziyana
Il a apporté l’huile avec le charbon, tous les ingrédients avec les œufs, il lui a rajouté tout ce qu’il fallait, il lui dit: « que veux-tu d’autre ma beauté? »
Edbah elkebs ounaaka, chochet rassou oussaka, mendelkhin ana khaki, bechnakhrat elmesrana
Il a égorgé le mouton et l’a nettoyé, il a fait griller la tête, maintenant c’est moi qui ai raison, et je vais nettoyer les boyaux
Yarab khalak enssen, rani mraad ouferkhan, khadmakal li yaflen, taala kissoua lik maana
Il a dit : « toi le Créateur, je suis en colère et mais aussi content, personne ne me dis pourquoi tu t’achète pas quelque chose, ils m’ont oublié (ils s’en foutent de moi) »
Chrit elkhass oulakhroussout, omchit namel el matsot, oulezitoun ouradanm elkhout, ouchrab bedamizana
Il a acheté la laitue et le Harosset, et est parti travailler dans les Matsot, il a acheté les olives et l’adamkhout, le vin en baril
Loulidat elkouliya, khakou trafam men elachiya, ouamem bemaaza kouiya, tbedel em ouiya farkhana
Tous les enfants, se sont lavés, et la mère avec amour, les habillent et est heureuse (de voir ses enfants bien habillés)
Jesmi tafrakh oumeneya, kif nchouf ouladi meksseya, ouzouzti kbalet eineya, mtel oud elkhizrana
Mon âme est heureuse et tranquille, quand je vois mes enfants bien habillés, et ma femme devant mes yeux, on dirait une sirène!
Yom Pessah yaad elkari, emdakh ouchkar rab elbari, oukom fibekar elfjari, lesla bjesma farkhana
Le jour de pessah toi le talmid, tu te lève et tu dis merci mon D., lève toi a l’aube, et fais ta prière le Cœur joyeux
Nechekrou rab elemaboud, eldi ata elmoed lelyeoud, oufrakhna baad enkoud, ourtakhna baad chkana
On loue notre D. adore, celui qui a donne la fête aux juifs, et de notre joie après notre détresse, le repos après la fatigue
Yakhalak elalmin, na alrard elkhadrin, am akher kif ad elkhin, jelouitna yijma moulana
D. le créateur de l’univers, donne à ceux qui te demandent, espérons que l’année prochaine comme maintenant, nous te prierons tous ensemble
Yitem eliid ouijina ouakhchou, yasaad men yichabaa kerchou, laam yifadal cheye men kebchou, ein agda rabbi ouasana
La fête se termine et on la languit, heureux celui qui a rempli son ventre, qui n’a rien laisse de son mouton, D. nous a conseille de faire ainsi
Ayit nenaat mtel adegaz, alenefka kola adraj, mazel srik el merguez, eldi yiskhak nafsou ana
Il a dit je médite comme un voyant, et malgré tout ce qu’il s’est passé j’ai l’impression que les fêtes n’ont duré que quelques minutes, et en fin de compte il ne reste que la corde du merguez, dont j’ai vole (mange) la moitié
HAD GADIA
‘had gadya ‘had gadya eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Un chevreau, un chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jât elqattoûs ou klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Or vint un chat, il mangea le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou-jât elkelba ou guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Puis vint un chien, il mordit le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou-jât ela’sa ou darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Vint un bâton, il frappa le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jâ elnar ou ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Vint alors le feu, il brûla le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jâ elma ou tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Vint ensuite l’eau, elle éteignit le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jâ eltawr ou chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Puis vint le taureau, il but l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jâ eldabâ’h ou dba’h eltawr eldi chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Vint alors l’égorgeur, il égorgea le taureau
qui avait bu l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jâ melk elmawt ou qtel eldabâ’h eldi dba’h eltawr eldi chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Vint alors l’ange de la mort, il égorgea l’égorgeur
qui avait égorgé le taureau
qui avait bu l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Ou jâ aqqadoch baroukhou ou dba’h melk elmawt eldi qtel eldabâ’h eldi dba’h eltawr eldi chrab elma eldi tfâ elnar eldi ‘hraq ela’sa eldi darbet elkelba eldi guedmet elqattoûs eldi klât elgdi eldi chrâli bâba bezoz efloûch
Vint alors le Saint Béni Soit-il, il égorgea l’ange de la mort
qui avait égorgé l’égorgeur
qui avait égorgé le taureau
qui avait bu l’eau
qui avait éteint le feu
qui avait brûlé le bâton
qui avait frappé le chien
qui avait mordu le chat
qui avait mangé le chevreau
qu’avait acheté mon père pour deux zouzes
Et admirez la transmission : enregistrement de 2023, élève du keuteb de la synagogue de la rue Julien Lacroix à Paris (Belleville)
5. SEJOUR CHAVOUOT
Vous pourrez savourer nos offices pour Chavouoth au Country Park de Crecy La Chappelle (77) à 45 km de Paris dansun cadre magnifique et entièrement privatisés, avec des activités sportives pour les enfants.
Nous vous y attendons nombreuses et nombreux.
