- CHABBAT CHÉLAḤ-LÉKHA
- LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
- ORGANISATION DE VOS RECEPTIONS CACHER AU CHÂTEAU AVEC LE CFJT
- RECHERCHES DES DESCENDANTS DE REBBI YOSSEF GUEZ HARICHONE POUR PUBLIER SES MANUSCRITS
- CARNETS DE FAMILLES
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1. CHABBAT BÉA’ALOTÉKHA (horaires de Paris)
- ENTREE DE CHABBAT : 21h40
- SORTIE DE CHABBAT : 23h04
2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
CHÉLAḤ-LÉKHA – LE TALON D’ACHILLE
Pour l’élévation de l’âme de Suzanne Chelbia bat Fritna Messaouda Guetta
« Vous observerez l’aspect de ce pays et le peuple qui l’occupe, s’il est robuste ou faible, peu nombreux ou considérable » (Nombres 13-18)
Avant d’envoyer les douze explorateurs en Terre promise, Moché les charge de relever des détails essentiels chez l’ennemi : « Vous observerez l’aspect de ce pays et le peuple qui l’occupe, s’il est robuste ou faible, peu nombreux ou considérable ; quant au pays qu’il habite, s’il est bon ou mauvais ; comment sont les villes où il demeure, des villes ouvertes ou des places fortes ; quant au sol, s’il est gras ou maigre, s’il est boisé ou non etc. ». Il est à noter, que pour toutes ces consignes, Moché utilise une forme redondante en précisant à chaque fois aux explorateurs de relever si l’ennemi est à son avantage ou si au contraire, il est à son désavantage.
Dans son œuvre OuShmo Mordékhaï, rebbi Mordékhaï Chem’ouni[1]z”lremarque en outre, que Moché, dans sa formulation prend soin de mentionner en premier « le désavantage » de l’ennemi et de terminer par « l’avantage » (ex. « peu nombreux » ou « considérable »). Or, la consigne où cet ordre semble n’être pas respecté est la première, puisque Moché leur demande de relever d’abord si l’ennemi « est robuste », puis seulement après il ajoute, « ou faible ».
Afin d’expliquer cette anomalie, rebbi Mordékhaï, rapporte l’enseignement de Rachi au nom du Midrash dans lequel il apparait, que Moché révèle l’indice suivant aux explorateurs : « S’ils habitent dans des villes ouvertes, c’est qu’ils sont forts, car ils font confiance à leur propre robustesse ». Or, explique rebbi Mordékhaï, pour se défendre contre un ennemi, s’en remettre à un sentiment d’invulnérabilité en se disant « c’est ma propre force, c’est le pouvoir de mon bras (Deutéronome 8-17) qui assurera ma sécurité », est le moyen le plus sûr de connaitre l’échec, ainsi qu’il est dit « L’orgueil de l’homme amène sa chute » (Proverbes 29-23). Selon ceci, le fait que l’ennemi se soit estimé fort et invincible, le rendait donc vulnérable, c’est pourquoi Moché formula sa première recommandation en disant « s’il est robuste ou faible », plaçant ainsi le « point faible » de l’ennemi en premier, comme il le fit pour les autres consignes.
Cet enseignement qui vise à définir l’assurance de l’arrogant comme son talon d’Achille, rebbi Chelomo Schemama[2] z”l, s’en sert également dans son œuvre Sass Anokhi, pour répondre au second problème que soulève la suite de l’épisode des explorateurs. En effet, lorsqu’ils revinrent de leur mission, dix des douze explorateurs firent un rapport catastrophique de la situation en Israël, en conséquence de quoi le peuple se révolta contre Dieu. Au milieu de ce trouble, Yéhoshouw’a et Kalev, les deux explorateurs qui contestèrent le rapport de leurs homologues, défendirent courageusement la terre d’Israel en disant : « Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, ce pays est bon, il est excellent. Si l’Éternel nous veut du bien, il saura nous faire entrer dans ce pays et nous le livrer, ce pays qui ruisselle de lait et de miel » (14-7,8). Malheureusement, leurs propos n’eurent pas l’effet souhaité puisque « toute la communauté se disposait à les lapider » (ibid. 10) avant que n’apparaisse la nuée de la gloire divine mettant fin à leur agitation.
Pourtant, rebbi Chelomo signale qu’un peu avant cette intervention des deux explorateurs, Kalev lui-même parvint à calmer le peuple ainsi qu’il est dit : « Kalev fit taire le peuple soulevé contre Moché, et dit : Montons, montons-y [en Israël] et prenons-en possession, car certes nous en serons vainqueurs ! » (13-30). Pourquoi lors de sa première intervention, le peuple ne chercha-t-il pas à lapider Kalev, alors qu’il échappa de peu à une mort certaine la seconde fois, lorsqu’il prit la parole avec Yéhoshouw’a ?
En réalité, explique rebbi Chelomo, il est avéré qu’une personne se fiant à elle-même plutôt qu’à Dieu, n’a aucune chance de réussir ce qu’elle entreprend, comme il est dit « le cheval (symbole de force) est d’un vain secours pour triompher, et sa grande vigueur n’assure pas le salut » (Psaumes 33-17). C’est la raison pour laquelle, poursuit rebbi Chelomo, lors de sa première intervention, celle où Kalev fit preuve de trop d’assurance en disant « car certes nous en serons vainqueurs », le peuple ne jugea même pas nécessaire de riposter, convaincu que la confiance mal placée de Kalev causerait inévitablement l’échec d’une bataille. Par contre, à la deuxième intervention, les propos de Yéhoshouw’a et de Kalev animés d’une profonde confiance en Dieu puisqu’ils dirent « Si l’Éternel nous veut du bien, il saura nous faire entrer dans ce pays et nous le livrer » les effraya. En effet, le peuple qui ne souhaitait pas entrer en Israël, prit peur et chercha à les lapider, certain qu’une telle foi en Dieu les assurerait de triompher lors de la conquête d’Israël.
Si un manque de confiance en soi est souvent perçu comme de la vulnérabilité, trop d’assurance au contraire, cache assurément une grande faiblesse, une faiblesse de foi en Dieu qui entraine inéluctablement l’échec. « Béni soit l’homme qui a confiance en l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espoir » (Jérémie 7-7).
Rav Aryé Bellity
[1] Rebbi Mordékhaï Chem’ouni (1913-1995), originaire de la ville de Gafsa, est le frère de rebbi Yossef Chem’ouni (1921-1943). Sa première épouse, Zahira Cohen, est la fille du grand rabbin de Gafsa, rebbi Ya’aqov Cohen. Malheureusement, peu de temps après leur mariage, elle décède à l’âge de 27 ans, sans laisser d’enfants. En 1938, rebbi Mordékhaï se remarie avec Fortuné Elmaliaḥ, fille de rebbi Yéchou’a Elmaliaḥ, membre du tribunal rabbinique de Tunis. Orateur éloquent, rebbi Mordékhaï attire les foules et remplit la synagogue « Fellous » à Tunis, où, tous les samedis soir, il offre à ses fidèles auditeurs, un très long discours. En 1966, il publie le livre Dérékh Yéchara (un commentaire du Talmud écrit par son frère), dans lequel il ajoute ‘OuShmo Mordékhaï’, un commentaire personnel de la Thora. Il monte en Israel au début des années 90 et s’installe dans la ville de Richon LéÇion.
[2] Rebbi Chelomo (Cheloumou) Schemama III (1807–1882), né à Tunis, il est l’ainé de rebbi Moché Schemama, qualifié de « juste et sage » par rebbi Avraham Ḥadjadj. Du côté de sa mère, Aziza Schemama (Khrief), il est le petit-fils de rebbi Moché Krief et par conséquent le cousin germain de rebbi Avraham Cohen-Yiçḥaqi (l’auteur du Michmérot Kéhouna). Marié à Esther Jarmon, rebbi Chelomo a cinq fils dont trois d’entre eux devinrent des caïds célèbres. A Tunis, il assure la fonction de caïd des Israélites et celle de receveur général des finances de la Régence. Néanmoins cette responsabilité ne l’empêche pas d’être un érudit en Thora et en 1874, il publie à Livourne son œuvre Sass Anokhi. Le livre reçoit l’approbation du grand rabbin de la Tunisie de l’époque, rebbi Avraham Ḥadjadj, approbation dans laquelle ce dernier couvre l’auteur d’éloges.
3. ORGANISATION DE VOS RECEPTIONS CACHER AU CHÂTEAU AVEC LE CFJT
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4. RECHERCHES DES DESCENDANTS DE REBBI YOSSEF GUEZ HARICHONE zal POUR PUBLIER SES MANUSCRITS
Nous souhaitons éditer prochainement 5 manuscrits inédits écrits par par rebbi Yossef GUEZ harichone (né en 1793 et décédé en 1853), membre de la dynastie rabbinique des Guez de Tunis (par opposition à la branche rabbinique Guez de Nabeul).
Il était le fils de rebbi David Guez, ancien grand-rabbin de Tunisie et auteur du « ner david« , et l’un de ses fils, rebbi Eliahou ‘Hai Guez, a été l’auteur du ze hachoul’han sur les coutumes de la Ville d’Alger où il fut appelé comme Grand-Rabbin.
L’un de ses petits-fils, rebbi Yossef guez hacheni, ancien grand-rabbin de Tunisie (1928-1934) est l’auteur du yaguen hachem.
Avec le concours du Rav Moché DIDI, nous comptons éditer 5 manuscrits comprenant un commentaire détaillé sur une des 5 meguilot du tanakh :
1) Yabia omer: commentaire sur le cantique des cantiques du Roi Salomon (chir hachirim) il s’agit d une explication détaillée sur le targoum yonatane ben ouziel sur tout le chir hachirim, ainsi que quelques commentaires sur ces versets de l auteur. Il existe très peu d’ouvrages de ce genre.
2) Cincenet hamane : commentaires sur le livre de Ruth lu a chavouot. De tres jolies commentaires sur l’entité des versets de cette meguila, mentionnant assez souvent les sages de son époque tel que rebbi ‘haim fitoussi et autres. Le style est fluide et les commentaires sont abordable à tout un chacun.
3) Na’hal dim’a : c est un commentaire sur le livres des lamentation [ekha] lu a tich’a beav, sur le même style que les précédents.
4) ‘hokhmat chlomo : commentaires sur l’eclesiaste [koelet] du roi salomon, lu a soukkot dans certaines communautés, sur le même style que les précédents
5) Klilat yoffi sur la meguilat Ester: commentaires sur la meguilat Ester lue a pourim, comme les précédents. Nous possédons 2 versions manuscrites de ce dernier ouvrage, l une est une copie de rebbi eliahou ‘hai guez, fils de l auteur, l autre est la copie de rebbi ya’akov elkhaik zal, gendre de rebbi eliahou ‘hai guez et ancient grand-rabbin de la communaute livournaise de tunis [1910-1914]. A la fin de cette ouvrage il y a plusieurs commentaires sur pourim.
Hormis les deux ouvrages cités plus haut, le pi hamedaber et le zer zahav déjà édités, il reste 24 ouvrages manuscrits inédits rédigés par rebbi Yossef Guez harichone :
1) imer no’am: commentaire sur les psaumes du roi david [tehilim]
2) banyan av: commentaries sur maimonide [rambam] et responsa
3) bate hanefech: discours, oraisons funèbres
4) guevoul yossef: commentaire sur le midrach tan’houma
5) deguel yossef: commentaire sur le traite talmudique baba kama
6) on yossef: commentaire sur d autres traites talmudiques
7) ouvyado anakh: commentaire sur le tanakh
8) zer zahav: commentaire sur le zohar [déjà edite]
9) hokmat chlomo: sur kohelet
10) ta’am ke’ykar: explications de quelques sentences rabbiniques
11) yabia omer: sur chir hachirim
12) yossef da’at: drachot sur les fetes de l annee
13) klilat yofi: sur meguilat ester
14) lev avot: sur les maximes des peres [pirke avot]
15) metoukim midevach: commentaires et idée classe par ordre alphabetique
16) nofet tsoufim: commentaries et allusions sur les fetes de l annee
17) na’hal dim’a: sur ekha
18) se’oudat mitswa: commentaires et allusions sur la haloula de rebbi chim’on bar yo’hai
19) ets yossef: commentaires et allusions sur les prieres de l’annee
20) pi hamedaber sur la haggada de pessa’h [déjà edite]
21) cincenet hamane: commentaires sur le livre de ruth
22) kav wenaki: commentaire sur le livre de moral kav hayachar
23) rechith haguez: sur les parachiot de l’annee
24) chevet miysrael: morale à partir des versets de la tora et explication des versets, sentences midrachiques et talmudiques
25) sriikot adarim: généralités talmudiques
26) toldot yossef sur le rambam et michnayot.
Une bonne partie des scannages et photocopies des manuscrits de cette liste est en notre possession.
Nous avons besoin de votre concours pour assumer les frais d’impression et de diffusion de ces merveilleux ouvrages, et recherchons notamment les descendants de ce rabbin.
Tout donateur pourra dédier une page dans le livre à la memoire d’un être cher, ou demander une bonne reussite dans ses enterprises ou une refoua chelema [guerison complete] pour un proche.
Contactez nous et nous vous mettrons en contact avec le Rav Moché DIDI.
5. CARNETS DE FAMILLES
Mazal Tov à Guy « BABA CAFE » FITOUSSI qui est grand père pour la 5ème fois depuis cette semaine.
Mazal Tov à nos amis Pierre & Sylvie LAZIMI pour la bat mitsvah de leur fille aînée Gabrielle qui a été célébrée dimanche dernier.
Mazal tov à notre fidèle et ami Philippe LUMBROSO, cousin de notre trésorier Laurent MAHIEU, ainsi qu’à osn épouse Sophie, pour le mariage de leur fille Charlotte avec Gary BENAROUCH, qui a été célébré dimanche dernier.
Mabrouk à Philippe & Cathy SOUSSAN, ainsi qu’à notre fidèle Paul SOUSSAN et son épouse, pour le mariage de leur fille et petite fille Elsa avec Mathias LAHMANI qui a été célébré mardi en province. Le chabbat ‘hatan sera célébré ce samedi lors de notre office avec lecture du Avraham Zaken.
6. SOUTENEZ L’ACTION DU CFJT
Chers amis, nous sommes à la veille des vacances estivales, et les frais occasionnés par la constitution de notre bibliothèque et le montant des loyers à verser au Château, pèsent lourdement sur la trésorerie du CFJT.
Nous avons besoin de votre soutien pour continuer sereinement et pour tenir jusqu’aux fêtes de Tichri, en ligne sur notre site, ou par virement. Nous contacter par mail pour plus d’informations.
Nous comptons sur votre générosité.