- CHABBAT BALAK
- LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
- JEÛNE DU 17 TAMOUZ
- RESERVEZ VOS PLACES DE TICHRI
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1. CHABBAT BALAK (horaires de Paris)
- ENTREE DE CHABBAT : 21h31
- SORTIE DE CHABBAT : 22h51
בית כנסת רב׳ נתן בורג׳ל
Synagogue
Rebbi Nathan Borgel (za’l)
🏰 Château After Place 🏰
58 rue de Villiers
limite Levallois/Neuilly
OFFICE ET KIDDOUCH
Samedi 16 juillet à 8h45 : café
office à 9h00 suivi à 12h00 d’un kiddouch djerbien :
- tfina au poisson,
- oeufs au sable,
- méchouïa,
- harissa de Djerba,
- ventresca de thon, etc….) et notre désormais – légendaire bar à cocktail servi…dans les jardins du château🏝️⛱️
2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
BALAQ – L’IMPORTANCE DES TROIS FÊTES
Pour l’élévation de l’âme de Suzanne Chelbia bat Fritna Messaouda Guetta
« Alors le Seigneur ouvrit la bouche de l’ânesse, qui dit à Bil’am : Que t’ai-je fait, pour que tu m’aies frappée ainsi à trois reprises ? » (Nombres 22-28)
En route vers Moav avec le projet de maudire le peuple juif, Bil’am s’emporte contre sa monture et la roue de coups après que celle-ci se soit soudainement immobilisée au milieu du chemin. De façon tout à fait extraordinaire, la pauvre ânesse se mit à parler et lui dit : « Que t’ai-je fait, pour que tu m’aies frappée ainsi à trois reprises (רְגָלִים) ? ». Rachi relève que le terme « רְגָלִים » utilisé par l’ânesse, fait allusion aux trois fêtes du calendrier juif, au sujet desquelles il est dit dans la Thora : « A trois reprises(רְגָלִים) dans l’année, tu célébreras des fêtes en mon honneur » (Exode 23-14). A travers cette allusion, Dieu, par le biais de l’ânesse, envoie le message suivant à Bil’am : Comment peux-tu vouloir anéantir un peuple qui célèbre chaque année trois fêtes de pèlerinage en ton honneur ?
On peut alors se poser une première question car, en effet, de quelle manière les trois fêtes juives empêcheraient-elles Bil’am de maudire les enfants d’Israël ?
En outre, dans son œuvre Chalmé Toda, rebbi Chélomo Dana[1]z”l remarque que quelques versets plus loin, le texte reprend l’expression « à trois reprises » (שָׁלֹשׁ רְגָלִים), lorsque l’ange qui s’était dressé devant l’ânesse s’adressa à Bil’am en disant : « Pourquoi as-tu frappé ton ânesse à trois reprises ? C’est moi qui suis venu me poser en obstacle… » (verset 32). Toutefois, il note qu’à la différence de la première fois où il est utilisé, le mot « שָׁלוֹשׁ » (trois) apparait la seconde fois avec la lettre Waw en plus. On peut alors s’interroger sur la raison de cette différence orthographique, notamment parce que d’ordinaire, le chiffre « trois » s’écrit sans Waw dans la Thora.
Avant de répondre à ces deux questions, rebbi Chélomo rapporte un enseignement de rebbi David Ben-Shim’on z”l, un rabbin marocain fondateur du Comité de la Communauté Maghrébine de Jérusalem en 1860. Dans son œuvre Sha’ar HéḤaṣèr, rebbi David Ben-Shim’on écrit : Les sages du Talmud (Chabbat 89a) nous disent que la scène de l’adoration du Veau d’or dura seulement six heures, or, nous tenons pour principe, qu’un élément interdit qui se serait mélangé à une quantité d’éléments permis, s’annule et se dissout si la quantité d’éléments permis est soixante fois supérieure à lui (Ḥoulin 97b). Selon ce principe, puisque l’événement dura six heures alors trois cent soixante heures consacrées au culte de Dieu étaient nécessaires afin d’annihiler la faute du Veau d’or, c’est pourquoi la Thora prescrivit trois fêtes : sept jours de Souccot, sept jours de Péssaḥ et un jour Chavou’ot, soit un total de quinze jours ou de trois cent soixante heures.
A présent, reprend rebbi Chélomo Dana, Bil’am souhaitait réveiller la colère de Dieu contre le peuple juif en utilisant l’idolâtrie qu’ils avaient commis en adorant le Veau d’or. Lors de son intervention, l’ange lui annonça que cette faute leur avait été pardonnée grâce aux trois fêtes et qu’il ne pourrait pas se servir de ce motif pour maudire les enfants d’Israël. Selon cela, par sa valeur numérique de six, le Waw en trop dans le mot « שָׁלוֹשׁ », fait précisément allusion à ces six heures d’idolâtrie qui auraient pu entrainer un malheur au sein du peuple juif, si les trois cent soixante heures de fêtes ne les avaient pas annulées.
De tout temps, le peuple juif s’efforce de préserver les fêtes de son calendrier sans se douter que celles-ci, en réalité, le préservent bien davantage.
Aryé Bellity
[1] Rebbi Chélomo Dana (1850-1913), illustre sage de Tunis, il fut l’un des plus actifs opposants à l’Alliance Israélite Universelle (AIU) et à ses méthodes modernes. Dans sa jeunesse, il étudia quelques mois auprès du célèbre rebbi Avraham HaCohen Yiçḥaqi (auteur du Mishmérote Kéhouna), puis, lorsque celui-ci décéda en 1864, il continua son éducation auprès de rebbi Moché Berrebi. En 1888, il fonda la Yéshiva « Ḥévrate HaTalmoud », où furent formés d’éminents rabbins, tels que rebbi Dawid Ktorza et rebbi Dawid Benbaron, tous deux grands rabbins de Tunisie. Son œuvre principale, le Chalmé Toda, constitue un ensemble de commentaires du Talmud, du RAMBAM, du Shoulḥan ‘Aroukh et de la Thora. Il participa en outre, à la rédaction du livre Chévét Aḥim, en collaboration avec rebbi Moshé Sitruk et son frère rebbi Yéchou’a Ḥaï Sitruk.
3. JEÛNE DU 17 TAMOUZ
Jeune du 17 Tamouz repoussé à dimanche :
Début du jeûne : 3h42
Fin du jeune : 22h37
4. RESERVEZ VOS PLACES DE TICHRI
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