- CHABBAT NASSO
- LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
- SAVE THE DATE : CHABBAT PLEIN AVEC REPAS COMMUNAUTAIRES LES 17 ET 18 JUIN + AFTER WORKS « WINE & CHEESE » LE 19 JUIN
- ORGANISATION DE VOS RECEPTIONS CACHER AU CHÂTEAU AVEC LE CFJT
1. CHABBAT NASSO (horaires de Paris)
- ENTREE DE CHABBAT : 21h35
- SORTIE DE CHABBAT : 22h59
Selon l’usage tunisien, la Parachat NASSO est lue selon un découpage différent de celui mentionné dans les ‘houmachim :
Richone lit jusqu’à (Bamidbar 6, 27) : וְשָׂמ֥וּ אֶת־שְׁמִ֖י עַל־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֑ל וַאֲנִ֖י אֲבָרֲכֵֽם
Pour chacun des autres appelés, on lit deux Néssiim:
Chéni jusqu’à (7, 23) : נְתַנְאֵ֖ל בֶּן־צוּעָֽר
Chelichi jusqu’à (7, 35) : אֱלִיצ֖וּר בֶּן־שְׁדֵיאֽוּר
Revii jusqu’à (7, 47) : אֶלְיָסָ֖ף בֶּן־דְּעוּאֵֽל
‘Hamichi jusqu’à (7, 59) : גַּמְלִיאֵ֖ל בֶּן־פְּדָהצֽוּר
Chichi jusqu’à (7, 71) : אֲחִיעֶ֖זֶר בֶּן־עַמִּישַׁדָּֽי
Samoukh jusqu’à (7, 83) : הַכְּרֻבִ֑ים וַיְדַבֵּ֖ר אֵלָֽיו
2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
NASSO – QUAND ÉTUDIER DEVIENT MAL
Pour l’élévation de l’âme de Suzanne Chelbia bat Fritna Messaouda Guetta et de Ghzala bat Attou Zerbib
« Ils confesseront leur pêché qu’ils ont commis… » (Nombres 5-7)
Quiconque s’attarde sur ce verset est en droit de se demander, pourquoi la Thora a jugé nécessaire de rajouter les mots « qu’ils ont commis » alors qu’il aurait simplement suffi de dire « Ils confesseront leur péché » pour comprendre qu’il s’agit précisément des péchés qu’ils ont commis ?
Afin d’apporter une réponse à ce problème, dans son œuvre Ben Porat Yossef (vol. 1), rebbi Yossef Berrebi[1] z”l, reprend les propos de nos sages dans le Talmud (Bérakhot 5a) : Un homme qui traverse des malheurs, examinera sa conduite dans le but de trouver la cause de ces soucis. Si après une analyse sérieuse de ses actions il ne trouve rien à se reprocher, il justifiera son mauvais sort par son manque d’étude de la Thora, ainsi qu’il est dit « Heureux l’homme que tu châties, Ô Eternel, et que tu instruis de ta Thora ! » (Psaumes 94-12).
A propos de ce passage du Talmud, Marane HaḤYDA (Rav Ḥaïm Yossef David Azoulaï) dans son œuvre Mar-ite Ha’Ayin, soulève la question suivante : Si l’homme en arrive à devoir justifier ses malheurs par l’absence d’étude de la Thora, comment se fait-il qu’il ne trouve rien à se reprocher lors de son introspection antérieure ? En réalité, explique Marane HaḤYDA, il arrive qu’un homme étudie la Thora tout en étant convaincu d’accomplir une bonne action alors qu’en fait c’est justement l’inverse qu’il réalise. En effet, il existe des situations où l’étude de la Thora, si précieuse soit-elle, est interdite, comme par exemple, étudier alors qu’on se trouve dans un endroit maculé, ou bien encore, étudier alors qu’au même moment se présente à lui un commandement positif, qui ne peut être réalisé que par lui. [De même, il est strictement interdit d’étudier pendant la répétition de la prière récitée par l’officiant (Kaf HaHaïm, O”H 124 §16). NDLR]. Dans les conditions évoquées ci-dessus, non seulement l’étude de la Thora n’est pas un mérite pour celui qui s’y adonne, mais en plus elle est considérée comme une faute puisqu’elle est inappropriée. Selon cela, lorsque le Talmud dit « il justifiera son mauvais sort par son manque d’étude de la Thora », cela signifie que l’homme ayant étudié la Thora alors que cela était interdit, pourra justifier son malheur par cet arrêt momentané (« manque ») dans son étude qu’il n’a pas respecté. Toutefois une telle erreur n’est pas forcément relevée lors d’une introspection de soi, puisque l’individu est certain d’avoir bien agi jusqu’à ce que lui soit expliquée sa méprise.
A la lueur de ce message, rebbi Yossef Berrebi conclut que notre verset exprime le devoir de se confesser (« Ils confesseront leur péché ») même si l’objet du reproche semblait être une bonne action au moment des faits. Dans cette lecture, l’expression « qu’ils ont commis » appuie l’idée qu’un acte commis sciemment par une personne qui pensait bien faire, est tout de même repréhensible si la situation ne s’y prête pas.
Ainsi, même lorsqu’il est certain de bien agir, l’homme sage restera vigilant et se demandera si ses actes correspondent à la véritable volonté de Dieu, car la notion de bien est parfois nuancée selon la situation. L’Ecclésiaste (3-1) ne dit-il pas : « II y a un temps pour tout et chaque chose a son heure sous le ciel » ?
Rav Aryé Bellity
[1] Rebbi Yossef Berrebi (1851-1918) est né à Djerba et fut l’élève de rebbi Sassi Ma’atouq Cohen-Yéhonathan et de rebbi Khlifa ‘Idan. Agé de 20 ans, il débute une brillante carrière d’enseignant et devient par la suite un expert en matière de pédagogie. Parmi ses élèves les plus connus, figurent : rebbi Khalfon Moché Cohen, rebbi Mordékhaï Améïss Cohen, rebbi Makhlouf ‘Idan, rebbi Ya’aqov Cohen, rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen, rebbi Méqiqés Chelly, rebbi Ḥaïm Ḥouri et bien d’autres encore. Il occupe en outre le poste de juge rabbinique et siège aux côtés de son maitre rebbi Sassi et de rebbi Moché Zaqen Mazouz. Il est l’auteur des livres Yaldei Yossef et Ben Porat Yossef.
3. SAVE THE DATE : CHABBAT PLEIN AVEC REPAS COMMUNAUTAIRES LES 17 ET 18 JUIN + APERO « WINE & CHEESE » LE 19 JUIN
3.1. CHABBAT PLEIN AVEC REPAS LES 17 & 18 JUIN 2022
3.2. APERO « WINE & CHEESE » LE 19 JUIN
4. ORGANISATION DE VOS RECEPTIONS CACHER AU CHÂTEAU AVEC LE CFJT
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