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  1. HORAIRES DE CHABBAT ET DE NOTRE OFFICE : PARACHAT PINHAS
  2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
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  4. ON PARLE DU CFJT DANS ACTU J DU 21 JUILLET 2022

1. CHABBAT PINHAS (horaires de Paris)

  • ENTREE DE CHABBAT : 21h24
  • SORTIE DE CHABBAT : 22h41

בית כנסת רב׳ נתן בורג׳ל
Synagogue
Rebbi Nathan Borgel (za’l)

🏰 Château After Place 🏰
58 rue de Villiers
limite Levallois/Neuilly

SAMEDI 23 JUILLET

8h45 : café
9h00 : office

12h00 : kiddouch et notre désormais – légendaire bar à cocktail servi…dans les jardins du château🏝️⛱️

2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY

PINÉḤAS – UNE LE MATIN, UNE LE SOIR !

Pour l’élévation de l’âme de Suzanne Chelbia bat Fritna Messaouda Guetta

« Un de ces agneaux, tu l’offriras le matin et le second agneau, tu l’offriras vers le soir. » (Nombres 28-4)

Du temps où les sacrifices étaient offerts, il était obligatoire d’offrir deux sacrifices par jour, un le matin et un autre avant la nuit, ainsi qu’il est dit : « Un de ces agneaux, tu l’offriras le matin et le second agneau, tu l’offriras vers le soir ». Ces deux sacrifices quotidiens comprenaient un jeune agneau sans défaut, qui était totalement consumé sur l’autel installé devant l’entrée du Tabernacle. Dans le Talmud (Bérakhot 26b), nos sages nous enseignent que les prières du matin et de l’après-midi, soit Chaḥarit et Minḥa, ont été instaurées sur la base de ces deux sacrifices.

Dans son œuvre Néfésh Ḥaya, rebbi Raphaël Khadir Ṣabban[1] z”l, écrit, que l’homme dispose de nombreux motifs, pour se dissuader de se rendre à la synagogue pour la prière de Chaḥarit. Cela peut être le froid, la fatigue etc., qui le décourage de sortir de chez lui, il n’en demeure pas moins que c’est la paresse qui est le plus souvent à l’origine de son absence à la synagogue. De la même façon, en fin de journée lorsqu’arrive l’heure de la prière de Minḥa, plusieurs prétextes peuvent l’empêcher d’aller dans un lieu de prière. En effet, à ce stade de la journée, l’homme est encore affairé à ses occupations et un rendez-vous à la banque ou une course de dernière minute, peut à ses yeux être une excuse acceptable pour ne pas prier avec la communauté.

A ce titre, rebbi Raphael relève que les lettres du mot « כֶּבֶשׂ » (agneau), présent dans notre verset, sont les mêmes lettres qui forment le mot « כּוֹבֵשׁ » qui signifie « conquérir, dominer ». Cela, afin de nous enseigner le devoir de se montrer vaillant pour s’efforcer de prier avec la communauté et peu importe les motifs qui pourraient nous en dissuader. Ainsi que nos sages le disent : « Quel est le fort ? Celui qui domine (הַכּוֹבֵשׁ) son penchant ! » (Avot chap. 4 Mishna 1). Ce verset vient donc nous mettre en garde, qu’à l’heure de la prière, l’homme fera preuve de zèle et se rendra rapidement sur le lieu de prières sans se chercher d’excuses, car comme disait Émile Salomon Wilhelm Herzog (plus connu sous le pseudonyme d’André Maurois) : « Les prétextes n’ont jamais besoin d’être vraisemblables, autrement, ils seraient des raisons et non des prétextes ».

L’homme qui s’exerce à suivre scrupuleusement cette posologie d’une « conquête » le matin et une « conquête » le soir afin d’aller prier à la synagogue, s’assure ainsi une vie particulièrement longue comme en témoigne l’histoire suivante rapportée par le Midrash (Yalqout Chim’ouni, Proverbes chap. 943). Un jour, une femme très âgée vint voir rebbi Yossi ben Ḥalafta et lui dit : « Mon maître, j’ai vécu plus qu’il ne faut ! A présent ma vie m’est insupportable car j’ai perdu le gout des aliments et je souhaite quitter ce monde ! ». En l’entendant se plaindre de sa trop longue vie, rebbi Yossi ben Ḥalafta lui demanda : « Quel est le secret de ta longévité ? ». La femme lui répondit : « J’ai pour habitude de me rendre tous les matins de bonne heure à la synagogue même si quelque chose d’important me retient d’y aller ». « Dans ce cas », lui proposa rebbi Yossi ben Ḥalafta, « abstiens toi durant trois jours d’aller à la synagogue ». La femme interrompit alors son habitude quotidienne et trois jours plus tard elle mourut comme elle l’avait souhaité.

Le midrash conclut cette histoire par les propos du roi Chélomo à ce sujet : « Heureux l’homme qui m’obéit, en accourant à mes portes jour par jour et en observant les piliers sur lesquels s’ouvre ma demeure ! Car celui qui m’a trouvé a trouvé la vie et conquis la bienveillance de l’Eternel. » (Proverbes 8-34,35).

Aryé Bellity


[1] Rebbi Raphael Khadir Ṣabban (1909-1994) né à Djerba, il est un descendant de rebbi Ma’atouq Ḥaddad.Alors qu’il n’a que cinq ans il commence à étudier auprès de rebbi Chaoul Méqiqés Chelly, puis à quatorze ans il se rapproche de rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen. Ce dernier deviendra par la suite son maître attitré etrebbi Raphael profitera pleinement de son enseignement jusqu’en 1929. Avec rebbi Moussa Ḥaddad et rebbi Maçliaḥ Mazouz, rebbi Raphael figure parmi les premiers élèves de rebbi Raḥamim. Avant ses vingt ans, il épouse sa cousine A’ouicha, fille de rebbi Mordékhaï Ḥaddad et deux ans plus tard son maitre le charge de la direction d’une Yéshiva de Djerba, un poste qu’il occupa durant douze ans. En 1939 il siège au tribunal rabbinique de Djerba et en 1943 il obtient son diplôme de juge par le Grand Rabbinat de Tunis. Entre 1951 et 1957 il est le rabbin de Médenine (au sud de la Tunisie) puis il monte s’installer en Israël afin de diriger spirituellement la ville de Nétivot. En 1973 il devient membre du Conseil du Grand Rabbinat d’Israël. Il est l’auteur des livres Maguid Dévaraw LéYa’aqov, Zér’a Ya’aqov (3 vol.) et Néfésh Ḥaya (2 vol.) ainsi que le rédacteur en chef du périodique HaYaréyaḥ, publié entre 1948 et fin 1950.

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