- CHABBAT BÉA’ALOTÉKHA
- LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
- ORGANISATION DE VOS RECEPTIONS CACHER AU CHÂTEAU AVEC LE CFJT
- RECHERCHES DES DESCENDANTS DE REBBI YOSSEF GUEZ HARICHONE POUR PUBLIER SES MANUSCRITS
- EVENEMENTS ORGANISES PAR NOS AMIS
1. CHABBAT BÉA’ALOTÉKHA (horaires de Paris)
- ENTREE DE CHABBAT : 21h38
- SORTIE DE CHABBAT : 23h03
- OFFICES VENDREDI SOIR & SAMEDI MATIN SUIVIS DE REPAS POUR LES PERSONNES INSCRITES (Traiteur Cacher Beth Din de Paris, viande ‘halak)
2. LE FLASH PARACHA DE RAV ARYE BELLITY
BÉA’ALOTÉKHA – L’ENVIE D’AVOIR ENVIE
Pour l’élévation de l’âme de Suzanne Chelbia bat Fritna Messaouda Guetta
« Or, le ramassis qui était parmi eux désira une envie ; et, à leur tour, les enfants d’Israël se remirent à pleurer et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ? » (Nombres 11-4)
Parmi les différentes étapes de la pérégrination du peuple juif dans le désert, l’une des plus tragiques fut « l’épisode des envies ». Cet incident se produisit après qu’un « ramassis » (הָאסַפְסֻף) de personnes qui se trouvait au sein du peuple d’Israël, incita celui-ci dans son ensemble, à manifester contre Dieu afin d’obtenir de la viande. Nos sages du Midrash (Bémidbar Rabba 15-24) nous enseignent que ces agitateurs étaient des étrangers qui s’ajoutèrent (נֶּאֶסְפוּ) au peuple élu au moment de leur sortie d’Egypte.
Dans son livre Nahar Chalom, rebbi Chalom Cohen[1] z”l propose une interprétation différente du terme הָאסַפְסֻף, puisque, selon lui, ce terme désigne des personnes sans éducation qui se rassemblent entre eux (נֶאֱסָפִים) généralement pour discuter de choses sans intérêt. Il corrobore d’ailleurs ses propos par le mot Safsouf que l’on retrouve dans la langue arabe et qui désigne une personne sotte, qui agit de manière impropre.
Toujours est-il, qu’exhorté par ces excitateurs, le peuple juif réclama de la viande et se plaignit de la Manne quotidienne qu’il recevait. Dieu exauça la demande du peuple en envoyant des cailles mais il s’ensuivit une punition lourde en pertes humaines, ainsi qu’il est dit : « La viande était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore consommée, lorsque la colère du Seigneur éclata contre le peuple, et le Seigneur frappa le peuple d’une mortalité très considérable » (ibid. 11-32).
Afin de bien comprendre ce qui amena le peuple à réclamer de la viande alors que la Manne prenait miraculeusement le gout de ce que l’on souhaitait manger, rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen[2] z”l, soulève une question sur le verset « Or, le ramassis qui était parmi eux désira une envie ». Dans son livre Chéyaré Minḥa il demande : si l’objet de la requête était véritablement la viande, pourquoi alors le verset dit-il qu’ils désirèrent « une envie » plutôt que de dire qu’ils désirèrent « de la viande » ?
La réponse que nous donne rebbi Raḥamim est magnifique. Il explique en préambule que la nature de l’homme est ainsi faite que son désir nait d’abord de ce qu’il voit, comme dit le dicton : « l’œil voit puis le cœur désire ». Evidemment, ce principe s’applique davantage encore à l’appétit, puisque celui-ci est le plus souvent attisé à la vue d’un bon plat ou d’un gâteau appétissant. Toutefois, dans le désert où le seul aliment était la Manne, les juifs n’eurent pas l’occasion de raviver leur appétit par la vue, car cette nourriture céleste avait beau avoir des gouts différents, son aspect restait le même. Selon cela, la mention « désira une envie » souligne pertinemment le fait que l’objet de leur requête n’était pas simplement d’avoir le gout de la viande ou celui d’autres mets, mais plutôt de recevoir une nourriture dont l’aspect provoquerait leur envie d’en manger.
A travers ce message, il ressort que la faiblesse des enfants d’Israël fut d’avoir voulu retrouver le plaisir de désirer plutôt que de combler un véritable besoin de nourriture. Comme disait Socrate « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger », car celui qui vit pour manger risque fort d’être lui-même rattrapé puis dévoré par ses envies.
Aryé Bellity
[1] Rebbi Chalom Daniel Yéhouda Cohen (1835-1925) est né sur l’île de Djerba. Très jeune, il étudia avec son père, rebbi Moché, puis auprès de rebbi Khlifa ‘Idan. Il épousa la pieuse Traki, fille de rebbi Nissim Kamous Cohen et ensemble ils eurent, l’illustre rebbi Khalfon Moché Cohen. Durant sa vie, Rebbi Chalom traversa des périodes de richesse et de pauvreté, sans jamais baisser l’intensité de son étude de la Thora. En 1892, il occupa le poste de rabbin de la ville de Zarzis, puis il monta en Israël en 1923 pour s’installer à Tibériade où il vécut jusqu’à sa mort. Il est l’auteur de nombreux livres.
[2] Rebbi Raḥamim Ḥaï Ḥwita Cohen (1901-1959), grande figure du judaïsme Djerbien, il est sans conteste l’un des rabbins tunisiens les plus influents du XXème siècle. Descendant d’une noble lignée de Cohanim, il fut l’élève de rebbi Dawid (Didou) Cohen puis de rebbi Khalfon Moché Cohen. A dix-huit ans, lors d’un voyage à Tunis il obtient son diplôme de Shoḥet (abatteur) que lui décernent des grands rabbins de la capitale. En 1920, il devient greffier au tribunal de Djerba, avant de compter, à partir de 1932, parmi les juges rabbiniques du même tribunal. Il occupe en outre le poste de Roch Yéshiva (directeur d’académie talmudique), grâce auquel il forma d’éminents rabbins, tels que rebbi Khadir Sebban, rebbi Moussa Ḥaddad, rebbi Maçliyaḥ Mazouz et rebbi Bouguid Sa’adoun. Il est l’auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages.
3. ORGANISATION DE VOS RECEPTIONS CACHER AU CHÂTEAU AVEC LE CFJT
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4. RECHERCHES DES DESCENDANTS DE REBBI YOSSEF GUEZ HARICHONE zal POUR PUBLIER SES MANUSCRITS
Nous souhaitons éditer prochainement 5 manuscrits inédits écrits par par rebbi Yossef GUEZ harichone (né en 1793 et décédé en 1853), membre de la dynastie rabbinique des Guez de Tunis (par opposition à la branche rabbinique Guez de Nabeul).
Il était le fils de rebbi David Guez, ancien grand-rabbin de Tunisie et auteur du « ner david« , et l’un de ses fils, rebbi Eliahou ‘Hai Guez, a été l’auteur du ze hachoul’han sur les coutumes de la Ville d’Alger où il fut appelé comme Grand-Rabbin.
L’un de ses petits-fils, rebbi Yossef guez hacheni, ancien grand-rabbin de Tunisie (1928-1934) est l’auteur du yaguen hachem.
Il commença très jeune ses études hébraïques sous la direction du
Grand Rabbin Mordéhaï Smadja, et de Rebbi Yossef Sitruk dont il
fut le disciple. En 1905, il fut appelé par l’Etat aux fonctions de Grand Rabbin de Sousse où il fonda en 1913 la société Keter Torah où l’on donnait notamment des cours de droit rabbinique.
Talmudiste profond et juriste incontesté, il écrit un grand nombre
de travaux sur la loi juive, surtout sous la forme de préfaces ou
Hakdamot (introductions) à des ouvrages de jurisprudence.
C’est également pendant cette période en 1910, qu’il institua de
réciter le Kiddouch sur un verre d’eau de vie (boukha); et non sur
un verre de vin. Cette coutume se répandit dans d’autres villes de
Tunisie. Le but était manifestement d’éviter que le vin ne soit rendu
impropre à la consommation par le toucher d’un non juif ou de juif
irrespectueux des lois du Chabbat. (« ‘Alé Hadas » P. 467).
Il édita le livre de son père « H’aïm léysraël », et préfaça le « Yachiv
Moché » de Rebbi Moché Sitruk. Il donna aussi son approbation au
livre « Ta’am Vada’at » de Rebbi Eliahou Ganem, sur les Té’amim.
En 1925, on vint le chercher pour occuper le plus haut poste
israélite de la Régence.
En 1928, après le décès de Rebbi Nissim Riahi, il a été nommé
Grand Rabbin de Tunisie jusqu’à son décès en 1934, date à laquelle
lui succéda Rebbi David Ktorza.
Dès sa nomination au poste de Grand Rabbin de Tunisie, il fonda la
société « Maguen Hadat », son but était de subventionner des
rabbins afin d’approfondir leurs études et de les spécialiser dans
certaines lois rabbiniques, notamment dans les divorces, la halliça
etc.
Son décès fut une grande perte pour le judaïsme tunisien. Il fut
pleuré par toute la population qui lui fit des funérailles solennelles.
Prés de cent mille personnes y assistèrent ainsi que les plus hautes
autorités du protectorat. Tous les magasins israélites demeurèrent
fermés durant la matinée; les boy-scouts juifs formaient une garde
d’honneur autour du corbillard. Des télégrammes de condoléances
étaient parvenus de plusieurs points du globe. Un seul discours fut
prononcé par M. Moïse Borgel, vice président du conseil de la
communauté, représentant le président, M. Elie Nataf, cependant,
dans toutes les synagogues, des prières furent récitées, durant la
maladie du Grand Rabbin, et après son décès des hespedim ont été
prononcés au cours de cérémonies commémoratives.
Il est l’auteur d’ouvrages déjà édités, le pi hamedaber sur la hagadda de pessa’h et du zer zahav sur le Zohar, et il reste 24 manuscrits à retranscrire et éditer.
Avec le concours du Rav Moché DIDI, nous comptons éditer 5 manuscrits comprenant un commentaire détaillé sur une des 5 meguilot du tanakh :
1) Yabia omer: commentaire sur le cantique des cantiques du Roi Salomon (chir hachirim) il s’agit d une explication détaillée sur le targoum yonatane ben ouziel sur tout le chir hachirim, ainsi que quelques commentaires sur ces versets de l auteur. Il existe très peu d’ouvrages de ce genre.
2) Cincenet hamane : commentaires sur le livre de Ruth lu a chavouot. De tres jolies commentaires sur l’entité des versets de cette meguila, mentionnant assez souvent les sages de son époque tel que rebbi ‘haim fitoussi et autres. Le style est fluide et les commentaires sont abordable à tout un chacun.
3) Na’hal dim’a : c est un commentaire sur le livres des lamentation [ekha] lu a tich’a beav, sur le même style que les précédents.
4) ‘hokhmat chlomo : commentaires sur l’eclesiaste [koelet] du roi salomon, lu a soukkot dans certaines communautés, sur le même style que les précédents
5) Klilat yoffi sur la meguilat Ester: commentaires sur la meguilat Ester lue a pourim, comme les précédents. Nous possédons 2 versions manuscrites de ce dernier ouvrage, l une est une copie de rebbi eliahou ‘hai guez, fils de l auteur, l autre est la copie de rebbi ya’akov elkhaik zal, gendre de rebbi eliahou ‘hai guez et ancient grand-rabbin de la communaute livournaise de tunis [1910-1914]. A la fin de cette ouvrage il y a plusieurs commentaires sur pourim.
Hormis les deux ouvrages cités plus haut, le pi hamedaber et le zer zahav déjà édités, il reste 24 ouvrages manuscrits inédits rédigés par rebbi Yossef Guez harichone :
1) imer no’am: commentaire sur les psaumes du roi david [tehilim]
2) banyan av: commentaries sur maimonide [rambam] et responsa
3) bate hanefech: discours, oraisons funèbres
4) guevoul yossef: commentaire sur le midrach tan’houma
5) deguel yossef: commentaire sur le traite talmudique baba kama
6) on yossef: commentaire sur d autres traites talmudiques
7) ouvyado anakh: commentaire sur le tanakh
8) zer zahav: commentaire sur le zohar [déjà edite]
9) hokmat chlomo: sur kohelet
10) ta’am ke’ykar: explications a quelques sentences rabbiniques
11) yabia omer: sur chir hachirim
12) yossef da’at: drachot sur les fetes de l annee
13) klilat yofi: sur meguilat ester
14) lev avot: sur les maxims des peres [pirke avot]
15) metoukim midevach: commentaries et idée classe par ordre alphabetique
16) nofet tsoufim: commentaries et allusions sur les fetes de l annee
17) na’hal dim’a: sur ekha
18) se’oudat mitswa: commentaries et allusions sur la haloula de rebbi chim’on bar yo’hai
19) ets yossef: commentaries et llusions sur les priers de l annee
20) pi hamedaber sur la haggada de pessa’h [déjà edite]
21) cincenet hamane: commentaries sur le livre de ruth
22) kav wenaki: commentaire sur le livre de moral kav hayachar
23) rechith haguez: sur les parachiot de l annee
24) chevet miysrael: moral a partir des versets de la tora et explication des versets, sentences midrachiques et talmudiques
25) sriikot adarim: généralités talmudiques
26) toldot yossef sur le rambam et michnayot.
Une bonne partie des scannages et photocopies des manuscript de cette liste est en notre possession.
Nous avons besoin de votre concours pour assumer les frais d’impression et de diffusion de ces merveilleux ouvrages, et recherchons notamment les descendants de ce rabbin.
Tout donateur pourra dédier une page dans le livre à la memoire d’un être cher, ou demander une bonne reussite dans ses enterprises ou une refoua chelema [guerison complete] pour un proche.
Contactez nous et nous vous mettrons en contact avec le Rav Moché DIDI.
5. EVENEMENTS ORGANISES PAR NOS AMIS
Nous vous signalons l’apéritif cacher wine & cheese organisé au château dimanche soir par notre amie Gaëlle UZAN