SOMMAIRE
- HORAIRES DE CHABBAT
- LE FLASH PARACHA DU CFJT CHABBAT WAÉRA 31/12/2021 – 1/1/2022
- REPRISE DE NOS OFFICES LE SAMEDI 8 JANVIER 2022
- SAVE THE DATE : CHABBAT PLEIN POUR YITRO AVEC COMME INVITE D’HONNEUR, LE RABBIN MOCHE TAÏEB, RABBIN DE BORDEAUX
- CALENDRIER
1. HORAIRES DE CHABBAT (horaires de Pris)
- ENTREE DE CHABBAT : 16h45
- SORTIE DE CHABBAT : 17h59
2. LE FLASH PARACHA
WAÉRA – AMEN AMÈNE LA DÉLIVRANCE !
Pour la guérison complète de Meir Nissim ben Khamssana et de Chemouel ben Renée Bacca
« L’Éternel dit à Moché : Le cœur de Pharaon est opiniâtre, il refuse de laisser partir le peuple. » (Exode 7-14)
Investi de la fonction de « sauveur du peuple », Moché s’applique à convaincre Pharaon de l’existence de Dieu, en substituant miraculeusement son bâton en serpent. Cette première tentative connait un échec, puisque les sorciers d’Egypte réussirent à faire de même et l’opinion de Pharaon s’en trouve davantage étayée, ainsi qu’il est dit : « Le cœur de Pharaon persista et il ne leur céda point » (ibid. 7-13). Dieu dit alors à Moché : Le cœur de Pharaon est opiniâtre, il refuse (מֵאֵן) de laisser partir le peuple.
L’exil d’Egypte partage de nombreuses ressemblances avec l’actuel et ultime exil du peuple juif avant la rédemption finale. De ce fait, plusieurs allusions dissimulées dans le texte, nous renseignent sur les solutions pouvant permettre la fin de cette longue attente. L’une d’entre elles est relevée avec pertinence par rebbi Ṣiyôn Cohen[1] z”l.
Dans son livre Yoshiy’a Ṣiyôn, il remarque que le mot « מֵאֵן » (il refuse), présent dans notre verset, se compose des mêmes lettres hébraïques que celles du mot « אָמֵן » : amen. Ceci afin de nous informer, que le retard de la délivrance est dû au « amen » parfois négligé par les fidèles durant les prières. En effet, nombres de décisionnaires rabbiniques rapportent dans leur écrits, l’importance de répondre amen correctement à la suite des bénédictions récitées par le ministre officiant. Cette mise en garde s’impose particulièrement pour deux de ces bénédictions, la première que l’on récite quotidiennement : « qui ramène Sa présence divine à Sion », et la seconde que l’on chante le vendredi soir : « qui étend une protection de paix sur nous ». A ces deux occasions, nous prions pour le retour de la présence de Dieu à Sion accompagnée de la reconstruction du Temple de Jérusalem. Il est donc capital de répondre convenablement amen à ces prières afin qu’elles puissent être acceptées et exaucées par Dieu. Malheureusement, en raison du passage qui vient tout de suite après ces deux bénédictions et que la communauté récite en cœur, le amen censé « valider » la requête, est souvent omis par l’assemblée. En effet, dans le premier cas, la bénédiction « qui ramène Sa présence divine à Sion » s’accole immédiatement au texte de modim. De même dans le second cas, le passage de wéchamérou, s’enchaine aussitôt à la bénédiction « qui étend une protection de paix sur nous ». Ainsi, entrainés par le rythme de l’office, les fidèles de la communauté se pressent d’entamer ces passages sans prendre le temps de répondre amen aux bénédictions qui précèdent.
A la lueur de ce message, il ressort que l’obstacle empêchant toute délivrance réside dans les répliques amen, puisqu’il est dit : « il refuse (מֵאֵן) », à savoir, le אָמֵן refuse, « de laisser partir le peuple ». Chacun prendra donc bien soin de répondre correctement amen après ces deux bénédictions et le ministre officiant veillera quant à lui à marquer un temps d’arrêt afin de permettre à l’assemblée de répondre amen avant d’amorcer en cœur les passages qui suivent.
Il y a quelques semaines (ḥeshwân 5782), le cabaliste rebbi Baroukh Ḥouri z”l, décédé en 5776, est apparu en rêve à son fils, le Rav Yéhouda Ḥouri. Dans ce rêve il dévoile à son fils que la rédemption finale tarde à venir en partie à cause du amen trop souvent oublié dans les communautés à la bénédiction « qui ramène Sa présence divine à Sion ».
Aryé Bellity
[1] Rebbi ṢiyônCohen est né en 1858 dans le grand quartier juif de Djerba (Ḥara Kebira). Issu d’une noble lignée de cohanim, son père est le juste Abattou Cohen, fils de rebbi Aharon Cohen, fils du faiseur de miracle rebbi Raḥamim Cohen (frère de rebbi Chaoul Cohen), fils de l’illustre et saint rebbi Mordékhaï Cohen. Sa mère décède six mois après sa naissance, le jeune Ṣiyôn est alors élevé par sa grande sœur et par la femme de son père, la fille de rebbi Khlifa ‘Idân. Dans sa jeunesse il étudie auprès de rebbi Dawid Cohen-Guisha puis auprès de rebbi Raḥamim Ḥouri 2d. Plus tard, il apprend le métier d’orfèvre et épouse Mebirka, la fille de rebbi Yossef Cohen, chef du tribunal rabbinique de Djerba. Ensemble ils eurent rebbi Ya’aqov Cohen, rabbin de Gafsa. A 45 ans rebbi Ṣiyôn dispense des cours de Thora à Djerba et accepte, quelques années plus tard, le poste de scribe à Sfax. Il décède vers 1943, laissant derrière lui son œuvre Yoshiy’a Ṣiyôn.
3. REPRISE DES OFFICES LE 8 JANVIER 2022
En raison des fêtes de fin d’année, le château Zalthabar ferme durant les vacances scolaires.
Il n’y aura pas d’offices le samedi 1er janvier.
Par respect pour les fêtes religieuses des responsables et salariés du Zalthabar, eux qui nous permettent tout le reste de l’année de prier, nous n’avons pas exigé qu’ils ouvrent.
Nous nous retrouverons le 8 janvier 2022.
4. SAVE THE DATE : CHABBAT PLEIN POUR YITRO
21 et 22 JANVIER 2022 (en fonction de l’actualité sanitaire)
Chabbat plein pour YITRO 🍷🍸🕊️ 🍗les 21 et 22 janvier
Invité d’honneur le Rabbin Moché TAÏEB, rabbin de Bordeaux
Motsae Chabbat : soirée orientale avec🎼 Benjamin COHEN et le chef d’orchestre Gamal GAD. 🎹
Nos amis d’Ancelle sont les bienvenus pour voir Moché!
5. CALENDRIER
Lundi 3 janvier 2022 : ROCH HODECH CHEVAT
Lundi 17 janvier 2022 : TOU BICHVAT